J'ai passé une semaine chez de la famille. J'ai fait plein de jeux de société avec enfants et adultes, j'ai beaucoup ri, on a fait plusieurs activités, mes moments d'ennui se comptent sur les doigts d'une main, je passais environ 15 minutes/jour sur mon téléphone et mon ordi additionnés... La vie normale quoi
Je suis rentré vendredi soir et la journée de samedi a été une lente dégringolade. Le matin, j'ai passé beaucoup de temps sur mon PC et je me suis branlé (je ne regarde jamais de porno, mais depuis quelque temps j'ai un souci avec la masturbation trop répétée).
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L'après-midi, je suis allé marcher un peu plus de 3h. Je suis passé par le centre de ma ville. Les rues étaient bondées de monde, dont beaucoup de jeunes de mon âge se tenant la main. Lèche-vitrines, virées entre amis, ou simplement petite marche pour profiter de l'air froid de novembre. J'ai ressenti un avant-goût de Noël. Et au milieu de tout ça, tu as une espèce de monstre, à l'apparence "humaine", qui déambule comme un autiste, seul et mage noir. Je me suis repris de pleine face une réalité : je ne serai jamais comme les autres (dans le bon sens), et je leur serai toujours drastiquement inférieur.
Pourquoi ça m'a autant brisé ? Par contraste, car cela faisait un moment que je n'avais pas eu conscience de ça, voire que j'ai pensé autrement.

J'ai fait des efforts, sans doute bien plus que le normie moyen, mais le retard est abyssal. J'ai bien progressé dans plusieurs domaines, mais quand tu pars d'un 1,5/10 débile mental, tes progrès ne te mèneront pas plus haut que 3,5/10 con sans plus.
Chaud tout de même : je ne peux pas m'extraire de mon passé, il me rattrapera toujours tôt ou tard. La dépression et l'envie d'en finir sont l'épée de Damoclès qui me suivront continuellement, que j'en aie ou non conscience à l'instant T.
"Just play the cards you were dealt bro", oui d'accord, c'est globalement ce que je fais, mais quand tes cartes sont la notice, 2 jokers et 2 7 de pique, bah tu ne feras jamais mieux qu'une paire.
La vie cette SALE RACE.

Je doute fortement que mon sujet ait grand intérêt, désolé de vous avoir fait perdre votre temps

J'ai la chance de ne pas travailler et de ne pas encore vivre seul pour l'instant. Courage clé en tout cas
C'est à se demander si passer de bons moments comme ça, qu'il s'agisse de vacances ou de simplement visiter sa famille, doit être fait quand on est un 0 tout, puisque ça te met encore plus au fond et ça rend ta vie habituelle plus insupportable.

1) On s'en bat les couilles
2) t'es pas un monstre, ne te donne pas cette qualité. T'es juste moyen et les gens ont mieux à foutre que de se préoccuper de Mr.Toutlemonde.

Je n'en ai "que" 24, mais ça suffit pour que l'écart soit trop abyssal pour être rattrapé.
En plus j'aime bien les enfants, mais même à supposer qu'une femme veuille que je lui en fasse, c'est trop dangereux quand tu es dépressif. Imagine ta pauvre 2/10 obligée d'annoncer aux enfants en bas âge que papa est désormais tout là-haut après un bref passage suspendu à un arbre, entouré d'un collier de chanvre.

Ne te compare pas aux autres ça sert à rien. Il y aura toujours un gars en avance sur toi.
Compare toi à la personne que t'étais hier.

Bien sûr que ça joue, mais ça ne fait pas de miracles. Un petit poney ne sera jamais un cheval de course.

4/10 pour l'effort de l'écriture de ton fake

Il n'y a absolument rien d'incroyable, je n'ai aucune idée de ce qui te fait penser que c'est une histoire inventée.

J'y vais déjà, et justement ça allait bien mieux depuis quelques mois. Mais la journée d'hier tend à me montrer que c'est justement une fatalité : même quand tu en sors, elle reste près de toi, comme un fantôme qui te suivrait.

J'ai jamais fêté le 31/12, Noël par contre je n'ai jamais été seul pour l'instant. C'est ça le souci, une fille vit une réalité tellement différente de la tienne qu'elle ne peut pas vraiment te comprendre et te verra simplement comme un paria.
J'arrive à avoir un peu de conversation dans certaines circonstances, mais ça nécessite suffisamment de confiance en soi pour ne pas se voir comme inférieur aux autres, donc de ne pas être trop déprimé.