Résumax une mère de famille timbré et également le père ont maltraités / torturés / pendant des années leurs enfants, avec comme aboutissement suite aux confinement covid qui l'ont empêché de sortir et de voir du monde à la mort d'une de leur fille qui faisait 28 kg avant de mourir tellement on ne lui donnait pas à manger.

Personnellement, je ne comprends pas que la peine de mort n'existe pas pour punir ce genre de personne, merci Badinter.

Celle qui se définit elle-même comme «une mère monstrueuse» situe une bascule irréversible durant le confinement, où la cruauté a atteint son paroxysme. Ave la crise sanitaire, Amandine s'est retrouvée piégée avec ce «tyran domestique, dictateur des intérieurs, bourreau», selon les mots de l'avocat général, qui a requis la peine maximale. Au vu des escarres sur le corps d'Amandine et de son poids, 28 kg pour 1m55 - correspondant à un IMC nécessitant une hospitalisation d'urgence -, la jeune fille n'avait, au moment de son décès, plus la force de se lever, de se mouvoir, de marcher depuis plusieurs jours. Le déroulé, heure par heure, du jour de sa mort ne sera jamais connu, chacun se cachant derrière des récits aléatoires ou des «black-out». Les accusés l'ont emporté avec eux en prison.

Selon les différentes versions, il semble qu'on ait tenté de nourrir Amandine sans succès en début d'après-midi. Puis Sandrine Pissarra ou Jean-Michel Cros l'ont extrait du débarras pour la porter jusqu'au deuxième étage. Là, sa sœur aînée Ambre lui a fait prendre une douche. «J'ai soulevé son tee-shirt et je me suis dit, ah ouais là c'est chaud.» Amandine prononçait des bribes de phrases incohérentes, puis a commencé «à baver, faire de la mousse», rapporte son aînée, sans aucune émotion. Son beau-père a tenté de la réanimer par un massage cardiaque jusqu'à ce que sa sœur ne se rende à l'évidence : «laissez tomber, elle est morte.» Les secours arriveront à 17 heures et constateront le décès. La famille se retranchera derrière une prétendue anorexie mentale, rapidement balayée par l'autopsie.

À l'aube du 6 août 2020, le processus de déshumanisation d'Amandine instauré par sa mère est arrivé à son terme. Dans l'obscurité du cagibi, Amandine n'était plus. «Elle disparaît des esprits», constate le président. Le seul réconfort qui subsiste est la possibilité que ces semaines de torture aient altéré l'ensemble de ses fonctions, y compris celle de penser. «Elle devait être très faible, à peine consciente», a estimé lors de sa déposition le médecin légiste, le professeur Éric Baccino. À son dernier souffle, «on peut espérer qu'elle n'était plus consciente de la douleur». Le lendemain, la maison de Montblanc était très calme. D'après son frère, «c'était comme si elle n'avait jamais existé»