[Affaire DUTROUX] 30 témoins DISPARAISSENT avant le procès
47 messages
Mise à jour: il y a 5 mois
Oggy
il y a 5 mois
Source ?
Il y a des morts tous les jours tu sais.
30temoined
il y a 5 mois
Gina Pardaens-Bernaer, néerlandaise, enquête sur le dossier du réseau pédophile de Zandvoort. Se sentait menacée, recevait des harcèlements téléphoniques et était suivie par une voiture. Son téléphone est saboté et sa ligne mauvaise. Elle appelle le président d'une association un soir de novembre 1998 et lui dit qu'elle dispose de révélations.
"Avec ce que j'ai découvert, dit-elle, soit la Belgique explose, soit je suis assassinée"
Retrouvée morte la nuit-même encastrée sous un pont sans traces de freinage, aucune enquête n'est menée et le bureau de son avocat est cambriolé dans la foulée
french-yaourt78
il y a 5 mois
les accidents, cela arrive voyons
30temoined
il y a 5 mois
François Reyskens
Début juillet 1995, les parents de Julie Lejeune et Mélissa Russo, disparues depuis deux semaines, reçoivent un appel téléphonique d'un courtier en assurances, sorte de père adoptif d'un jeune cocaïnomane répondant au nom de François Reyskens.
Ce jeune homme, explique le courtier, déclare avoir rencontré les petites Julie et Mélissa dans un bar aux Pays-Bas.
Aussitôt, Carine Russo, la mère de Mélissa, alerte la gendarmerie de Seraing et un rendez-vous est pris avec le jeune François Reyskens pour le 26 juillet.
François Reyskens meurt, écrasé par un train, deux heures avant ce rendez-vous.
L'enquête conclut au suicide.
« C'est plutôt étrange que, juste à ce moment-là, il finisse sous un train. S'agit-il vraiment d'un accident ? », confie le père de ce dernier.
30temoined
il y a 5 mois
-Anna Konjevoda', témoin détenant des informations sur certains complices de Dutroux. Repêchée dans la Meuse. Battue et étranglée avant d'être jetée à l'eau.
-Michel Piro, proxénète propriétaire d'une boîte de nuit. Abattu sur un parking d'autoroute, deux jours avant de rencontrer des parents de petites victimes de Dutroux.
-Brigitte Jenart, dentiste bruxellois, témoin important. Retrouvée morte chez elle. Suicidée.
-Christian Coenraedts, détenu à Bruxelles. Devait être interrogé sur ses liens avec Dutroux et son complice Bernard Weinstein. Evadé la veille de son interrogatoire, pendant un transfert. Retrouvé assassiné un mois plus tard, dans la banlieue bruxelloise.
-José Steppe, petit truand de Charleroi. Contacte un journaliste pour lui confier des informations sur Dutroux. Meurt chez lui, juste avant la rencontre. Victime d'une crise d'asthme. Dans son appareil respiratoire, on aurait retrouvé du benzodiazépine, le même principe actif contenu dans le Rohipnol.
-Brune Tagliaferro, ferrailleur connu de Dutroux. Empoisonné près de Charleroi. Sa compagne Fabienne Jaupart accuse : "Bruno m'a dit qu'il en savait trop et qu'il serait bientôt mort."
-Fabienne Jaupart, amie du précédent. Retrouvée morte, à moitié carbonisée, dans son lit. Matelas imprégné de méthanol. On lui avait refusé la protection policière qu'elle avait réclamée, s'estimant menacée
Sheryfa-Luna
il y a 5 mois
il faut regarder avant de traverser, ça arrive
30temoined
il y a 5 mois
Christian Jambert, gendarme, enquêtait sur les réseaux pédophiles Dunand et Émile Louis
Retrouvé mort deux jours avant l'audition où il devait tout balancer. Deux balles dans la tête, de deux angles différents. Quatre douilles près du corps, l'arme posée sur les genoux. Aucun légiste n'est présent, c'est un urgentiste de SOS médecin qui conclut au suicide en dix minutes sans autopsie.
Le corps du gendarme est plus tard exhumé. Le légiste privilégie l'assassinat. Le parquet demande une contre-expertise. Le nouveau légiste "n'exclue pas le suicide", expliquant qu'une balle a pu "ricocher" sur une partie du crâne.
La famille veut une nouvelle autopsie indépendante. Malheureusement, les morceaux du crâne en question ont "disparu" des scellés, impossible de vérifier les affirmations du légiste mandaté par le juge.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/mysterieuse-disparition-du-crane-du-gendarme-jambert-22-10-2008-284623.php
La sacoche du gendarme, contenant son enquête et une liste de noms du réseau, se volatilise également : https://www.leparisien.fr/faits-divers/disparues-de-l-yonne-l-introuvable-sacoche-du-gendarme-22-03-2002-2002916239.php
Verdict final : non lieu.
Sheryfa-Luna
il y a 5 mois
c'est un cas isolé, il n'y a pas de réseaux voyons.
30temoined
il y a 5 mois
Michel Piro
Exploitant de bars-restaurants dans la clientèle desquels on retrouve Marc Dutroux, Bernard Weinstein, Michel Lelièvre et Michel Nihoul, il contacte, à trois reprises, la famille de Jean-Denis Lejeune (le père de Julie Lejeune) et lui demande une entrevue à laquelle il souhaite que soit convié le procureur Michel Bourlet. Son intention est également d'organiser un souper avec les parents de Julie et de Mélissa, au cours duquel il souhaite faire des révélations sur le sort des deux petites liégeoises.
Plusieurs témoins le diront ; parmi ceux-ci, un indicateur de la B.S.R. de Charleroi affirme que « Piro aurait dit quelques jours avant son décès qu'il allait « balancer » tout ce qu'il savait sur le dossier Julie et Mélissa lors du repas qu'il organisait ». Selon son fils, il aurait dit que « des têtes allaient sauter ».
On ne saura jamais quelles étaient ces révélations : le 5 décembre 1996, il est exécuté, à bout portant, sur un parking d'autoroute, tandis que son épouse est sortie pendant quelques instants du véhicule pour se rendre aux toilettes.
QuentinChapuis
il y a 5 mois
Gina Pardaens-Bernaer, néerlandaise, enquête sur le dossier du réseau pédophile de Zandvoort. Se sentait menacée, recevait des harcèlements téléphoniques et était suivie par une voiture. Son téléphone est saboté et sa ligne mauvaise. Elle appelle le président d'une association un soir de novembre 1998 et lui dit qu'elle dispose de révélations.
"Avec ce que j'ai découvert, dit-elle, soit la Belgique explose, soit je suis assassinée"Retrouvée morte la nuit-même encastrée sous un pont sans traces de freinage, aucune enquête n'est menée et le bureau de son avocat est cambriolé dans la foulée
30temoined
il y a 5 mois
Assistante sociale, Gina Pardaens-Bernaer avait rejoint l'ONG Morkhoven, au moment de la découverte du réseau pédocriminel Zandvoort, en juillet 1998. Elle travaillait au dossier Schadwald, du nom d'un petit garçon disparu d'Allemagne à l'âge de 11 ans et dont la recherche avait mené Marcel Vervloesem au réseau. Elle découvrait rapidement l'implication des services secrets allemands, par le beau-père de l'enfant, Rainer Wolf.
Elle commençait alors à avoir des problèmes de perturbations de téléphone, de fax et d'ordinateur. Elle recevait des appels répétitifs de personnes qui raccrochaient après un long silence. Belgacom, alors monopole d'état en matière de téléphonie, ne prétendait pas réussir à trouver l'origine des interférences, ni des appels anonymes. Leur enquête les avait mené à découvrir qu'une deuxième ligne aurait été ouverte sur son téléphone sans qu'elle ne l'ait jamais commandé et qu'il y aurait eut "un petit fil détaché".
C'est Gina Pardaens-Bernaer qui fit une copie d'un des cédéroms de Zandvoort et l'envoya à l'organisation "CIDE", qui à son tour la communiqua à Interpol. Elle avait découvert un film snuff où figurait le viol et le meurtre d'une petite fille et dans lequel elle avait reconnu un ancien associé de Michel Nihoul, célèbre dans le dossier Dutroux. Des hommes l'arrêtaient dans un train et lui dirent d'arrêter ses recherches. Depuis, elle se déplaçait en voiture, mais elle fut rapidement suivie. Elle notait les plaques d'immatriculation, parmi lesquelles d'une Mercedes grise qui s'avérera être celle de l'ancien chauffeur du bar Dolo: le quartier général de Michel Nihoul à Bruxelles, où il rencontrait tous les policiers qui rataient chaque enquêtes relatives à l'exploitation sexuelles d'enfants.
Elle avait collaboré au programme télévisé Faits divers de la RTBF, avec le journaliste Dessart. Ils furent tout deux interrogés par la police judiciaire au sujet de l'affaire Schadwald. Les officiers semblaient d'avantage intéressés à leurs connexions avec le Werkgroep Morkhoven, qu'à la disparition de l'enfant. L'audition lui avait paru hautement remarquable, intimidante et clairement dirigée afin de lui faire révéler sur ses sources, avait-elle dit au journal De Morgen .
Le harcèlement téléphonique augmentait. Elle recevait des menaces de mort, de personnes dont les voix étaient déformées par un appareillage électronique. Suite de deux de ces appels, son fils, alors qu'il était sur sa bicyclette, fut renversé par une voiture dont le conducteur s'enfuit sans s'arrêter.
Quatre mois étaient passés depuis que Gina Pardaens-Bernaer collaborait avec le Werkgroep Morkhoven, quand le 14 novembre 1998 au soir, elle appelait Jan Boeykens, président de l'association. La communication était si brouillée qu'ils avaient des difficultés à s'attendre l'un l'autre, mais il parvint à apprendre qu'elle avait été objet d'une nouvelle série de menaces de mort:- Avec ce que j'ai découvert, dit-elle, soit la Belgique explose, soit je suis assassinée
La nuit même, à l'aube du 15 novembre, sa voiture fut retrouvée écrasée sous un pont, sans qu'aucune trace de freinage n'ait pu être relevé, aurait pu démontré qu'ils avaient été sabotés. L'état de la voiture se passe de commentaire.
La Belgique n'a pas explosé. Le meurtre ne fut objet d'aucune enquête policière. Peu après, le bureau de son avocat, Maître Arnould, était cambriolé et des dossiers étaient volés.
venjent
il y a 5 mois
[09:51:31] <QuentinChapuis>
30temoined
il y a 5 mois
Bruno Tagliaferro et sa femme Fabienne Jaupart
Bruno est un ferrailleur, et possiblement un magouilleur. Son épouse, Fabienne Jaupart, est convaincue que son mari est détenteur d'un secret qui met leurs vies en péril.
Elle pense que son époux s'est rendu compte qu'il avait, à son insu, été chargé, du démontage et de la revente des pièces de la Citroën AX qui aurait servi à l'enlèvement de Julie Lejeune et de Mélissa Russo.
Bruno Tagliaferro meurt le 4 novembre 1995. Le légiste conclut à un arrêt cardiaque.
Un laboratoire du F.B.I. (consulté par le juge Jean-Marc Connerotte) conclut à un empoisonnement, mais un expert liégeois (désigné ultérieurement par le juge Jacques Langlois) estimera que la production de cyanure par un cadavre en décomposition peut être un phénomène naturel. Malgré les taux de cyanure retrouvés dans le corps de Tagliaferro bien supérieurs à des doses pouvant être « auto-produites », le juge Langlois privilégiera la « mort naturelle » comme explication du décès du ferrailleur de Keumiée.
Quant à son épouse, Fabienne Jaupart, elle est retrouvée morte le 18 décembre 1998. Elle se serait aspergée de méthanol, aurait remis la bouteille sur le meuble à côté de son lit et se serait ensuite mis le feu, non sans avoir pris soin de mettre les pommes de terre à cuire sur le réchaud et de faire tourner le lave-vaisselle.
L'enquête conclut bien évidemment au suicide.
Une ancienne connaissance de Dutroux (Claude Thirault) affirme qu'il parlait, fin 1995, d'un certain Tagliaferro à liquider contre un paiement de 50 000 francs belges. « Lui et sa femme », précisait-il.
Le juge Connerotte considérait qu'il avait suffisamment d'informations pour accorder une protection policière à la veuve de Bruno Tagliaferro. Après son dessaisissement et la nomination du juge Langlois, la protection policière sera levée.
CommeUnDragon19
il y a 5 mois
Complotiste
30temoined
il y a 5 mois
Jean-Jacques Feront
Le 4 mai 1995, la section Jeunesse de la P.J. de Bruxelles reçoit une lettre anonyme contenant des informations sur un pédophile qui vend des photos et des vidéos à caractère sexuel de sa fille de 10 ans.
Ces informations s'avèreront fondées.
Le 11 juillet de la même année, le même informateur déclare avoir vu des photos de Mélissa Russo, proposée avec d'autres enfants à la vente ou à la location par un germanophone dont les initiales figurent sur une chevalière qu'il porte : « K.B. ». Les inspecteurs Speltens et Colson déclarent que cet informateur est fiable, et qu'il a déjà fait ses preuves.
Ils réquisitionnent des spécialistes de la filature, envoient une note au commissariat général dans laquelle ils exposent leur projet. Ils demandent également, pour le 23 septembre 1995, deux sémaphones (« bipeurs », en français) et deux voitures de service.
Et le temps passe...
Les parquets de Louvain et de Liège se renvoient la responsabilité dans ce dossier comme une patate chaude.
Le commissaire Lamoque dit aux parents de Julie et de Mélissa qu'il n'a jamais compris pourquoi on avait décidé en haut lieu que cela ne pouvait se faire.
On retrouve dans ce volet de l'affaire, une intervention de la substitute Paule Somers, ici comme dans le volet sur les témoins X, pour ne pas dire la vérité.
Pour les enquêteurs, « K.B. » évoque tout de suite Klaus Bahr, qui contrôle une grande partie du marché belge du porno dans les années 90.
Klaus Bahr est également décédé depuis lors.
Quand Marc Dutroux est arrêté, onze mois plus tard, et que deux enfants sont libérées de sa cave à Marcinelle (localité que Jean-Jacques Feront avait désignée), les enquêteurs s'arrachent les cheveux, ils expriment leur incompréhension à leur supérieur.
Le 1er mars 2001, Jean-Jacques Feront décède à la suite de deux crises cardiaques consécutives.
Le commissaire Speltens dira devant la Commission parlementaire d'enquête : « Si la magistrature [...] avait laissé la P.J. monter un guet-apens autour de Feront, les gamines auraient peut-être été retrouvées. On ne veut pas aller jusqu'au bout dans cette enquête ».
CobideSarthe
il y a 5 mois
The luck
30temoined
il y a 5 mois
José Steppe
Au début des années 80, José Steppe habite le quartier de Marc Dutroux, à Goutroux.
Ancien jeune communiste, Steppe vire à l'extrême droite.
En avril 1997, il contacte un journaliste. Affirmant détenir des informations sur l'affaire Dutroux, il parle de remettre au journaliste des copies de cassettes vidéo sur lesquelles on peut voir Dutroux et d'autres en train de violer des enfants.
« Il était inquiet », dit un témoin anonyme ; « Un jour, tu me trouveras avec une balle dans la tête », lui aurait dit José Steppe ; il lui aurait encore dit que ces cassettes vidéo, c'était « de la dynamite » ; qu'on pouvait y reconnaître des notables de Charleroi, des politiciens connus. Steppe « ne voulait pas donner la cassette à la police, parce qu'il y avait là, disait-il, trop de gens corrompus qui les feraient certainement disparaître ».
José Steppe souffre d'asthme, et, pour soulager les crises qui l'accablent, il se sert d'un respirateur.
Le 25 avril 1997, quelques jours avant sa rencontre avec le journaliste avec qui il avait pris contact, une femme d'ouvrage de l'hôtel dans lequel il réside découvre son corps dans un couloir, son masque à oxygène recouvre toujours son visage.
Au fond de la bouteille de l'inhalateur, on découvre du Rohypnol (un sédatif, notamment utilisé par Dutroux lors de ses enlèvements).
30temoined
il y a 5 mois
Affaire Zandvoort : 80 familles Françaises reconnaissent leurs enfants sur les photos des victimes.
La juge d'instruction Française rejettera ces témoignages : Les familles se sont officiellement toutes sans exception trompées et ont confondu leurs enfants à cause d'une "concentration extraordinaire de sosies".
Verdict: Non lieu.
Sheryfa-Luna
il y a 5 mois
Avez vous tapez les noms des témoins sur google ?
Il est difficile de trouver leurs photos
Mais le plus incroyable c'est que les pages qui en parlent disparaissent avec le temps
Il reste quelques waybackmachine (internet archive) et des centerblogs dont le service finira par fermer
30temoined
il y a 5 mois
« J'ai fait une bêtise » déclare Jean-Marc Houdmont, « je veux faire une déclaration ». Ils conviennent d'un rendez-vous, le jour même, à 11 heures 30, juste le temps pour Jean-Marc Houdmont de faire, en voiture, le chemin qui le sépare des bureaux de la cellule Brichet. Une heure plus tard, la Toyota Starlet de Jean-Marc Houdmont s'encastre dans une façade sur le bord de la Nationale 76. L'enquête conclut au suicide puisqu'on n'a relevé aucune trace de freinage.
QuentinChapuis
il y a 5 mois
Tout ça remonte à 25-30 ans. Bientôt la majorité des personnes impliquées ne seront plus de ce monde...
30temoined
il y a 5 mois
Avez vous tapez les noms des témoins sur google ?
Il est difficile de trouver leurs photos
Mais le plus incroyable c'est que les pages qui en parlent disparaissent avec le temps
Il reste quelques waybackmachine (internet archive) et des centerblogs dont le service finira par fermer
Sheryfa-Luna
il y a 5 mois
Tout ça remonte à 25-30 ans. Bientôt la majorité des personnes impliquées ne seront plus de ce monde...
on s'embrasse et on oublie tout
30temoined
il y a 5 mois
L'enquête est formelle : Jeffrey Epstein était dépressif, et pour preuve, il avait déjà fait une tentative de suicide dans sa cellule.
Malheureusement, celle-ci ne sera jamais vérifiée : les vidéos de surveillance ont été effacées "par erreur", le technicien ayant sauvegardé les rushs du mauvais étage
30temoined
il y a 5 mois
Guy Geubels
Le 25 août 1995, Guy Geubels, adjudant à la brigade de gendarmerie de Grâce-Hollogne, va rencontrer la presse.
Il a obtenu l'autorisation de ses supérieurs d'être interviewé par une équipe de la RTBF.
Il faut dire qu'il est l'un des premiers gendarmes à avoir été en contact avec les familles des petites Julie et Mélissa.
Il est aussi, selon le témoignage des familles Lejeune et Russo, l'un des seuls à ne pas parler de pistes mafieuses mais bien de pédophilie.
L'interview n'aura pas lieu…
Guy Geubels est retrouvé mort le 25 août 1995.
Une balle dans la tête.
Son arme dans une main, le cornet du téléphone dans l'autre.
Coïncidence : le 25 août 1995 est le jour où débute officiellement l'Opération Othello, cette opération funeste de « surveillance » de Dutroux, durant une période où celui-ci détenait, en principe, Julie et Mélissa, dans sa cache An et Eefje dans la même maison, où il a pu encore commettre plusieurs actions délictueuses sans que les « surveillants » ne s'aperçoivent de rien.
TotemEnPapier
il y a 5 mois
depuis un certain temps, les coïncidences sont meurtrières mes bons kheys
prenez garde aux coïncidences
Esnadutah
il y a 5 mois
Merci d'entretenir la mémoire l'OP, pense tu que le pouvoir de nos élites est de même nature que dans ces années là ? Le trafic d'enfant est il devenu plus discret ou bien on s'est assuré que tous les journalistes soient de bonnes petites sal**** ? Quelle est la dernière histoire en date tiens ?
dbourgeoisoupas
il y a 5 mois
Gina Pardaens-Bernaer, néerlandaise, enquête sur le dossier du réseau pédophile de Zandvoort. Se sentait menacée, recevait des harcèlements téléphoniques et était suivie par une voiture. Son téléphone est saboté et sa ligne mauvaise. Elle appelle le président d'une association un soir de novembre 1998 et lui dit qu'elle dispose de révélations.
"Avec ce que j'ai découvert, dit-elle, soit la Belgique explose, soit je suis assassinée"Retrouvée morte la nuit-même encastrée sous un pont sans traces de freinage, aucune enquête n'est menée et le bureau de son avocat est cambriolé dans la foulée
Règle numéro 1 : ne JAMAIS teaser une révélation
Si un jour vous êtes dans une position de lanceur d'alerte ; souvenez-vous au moins d'une chose : une information sensible, il faut la donner directement, pas annoncer qu'on va la donner
reptiliened2
il y a 5 mois
30temoined a écrit :
Assistante sociale, Gina Pardaens-Bernaer avait rejoint l'ONG Morkhoven, au moment de la découverte du réseau pédocriminel Zandvoort, en juillet 1998. Elle travaillait au dossier Schadwald, du nom d'un petit garçon disparu d'Allemagne à l'âge de 11 ans et dont la recherche avait mené Marcel Vervloesem au réseau. Elle découvrait rapidement l'implication des services secrets allemands, par le beau-père de l'enfant, Rainer Wolf.
Elle commençait alors à avoir des problèmes de perturbations de téléphone, de fax et d'ordinateur. Elle recevait des appels répétitifs de personnes qui raccrochaient après un long silence. Belgacom, alors monopole d'état en matière de téléphonie, ne prétendait pas réussir à trouver l'origine des interférences, ni des appels anonymes. Leur enquête les avait mené à découvrir qu'une deuxième ligne aurait été ouverte sur son téléphone sans qu'elle ne l'ait jamais commandé et qu'il y aurait eut "un petit fil détaché".
C'est Gina Pardaens-Bernaer qui fit une copie d'un des cédéroms de Zandvoort et l'envoya à l'organisation "CIDE", qui à son tour la communiqua à Interpol. Elle avait découvert un film snuff où figurait le viol et le meurtre d'une petite fille et dans lequel elle avait reconnu un ancien associé de Michel Nihoul, célèbre dans le dossier Dutroux. Des hommes l'arrêtaient dans un train et lui dirent d'arrêter ses recherches. Depuis, elle se déplaçait en voiture, mais elle fut rapidement suivie. Elle notait les plaques d'immatriculation, parmi lesquelles d'une Mercedes grise qui s'avérera être celle de l'ancien chauffeur du bar Dolo: le quartier général de Michel Nihoul à Bruxelles, où il rencontrait tous les policiers qui rataient chaque enquêtes relatives à l'exploitation sexuelles d'enfants.
Elle avait collaboré au programme télévisé Faits divers de la RTBF, avec le journaliste Dessart. Ils furent tout deux interrogés par la police judiciaire au sujet de l'affaire Schadwald. Les officiers semblaient d'avantage intéressés à leurs connexions avec le Werkgroep Morkhoven, qu'à la disparition de l'enfant. L'audition lui avait paru hautement remarquable, intimidante et clairement dirigée afin de lui faire révéler sur ses sources, avait-elle dit au journal De Morgen .
Le harcèlement téléphonique augmentait. Elle recevait des menaces de mort, de personnes dont les voix étaient déformées par un appareillage électronique. Suite de deux de ces appels, son fils, alors qu'il était sur sa bicyclette, fut renversé par une voiture dont le conducteur s'enfuit sans s'arrêter.
Quatre mois étaient passés depuis que Gina Pardaens-Bernaer collaborait avec le Werkgroep Morkhoven, quand le 14 novembre 1998 au soir, elle appelait Jan Boeykens, président de l'association. La communication était si brouillée qu'ils avaient des difficultés à s'attendre l'un l'autre, mais il parvint à apprendre qu'elle avait été objet d'une nouvelle série de menaces de mort:- Avec ce que j'ai découvert, dit-elle, soit la Belgique explose, soit je suis assassinée
La nuit même, à l'aube du 15 novembre, sa voiture fut retrouvée écrasée sous un pont, sans qu'aucune trace de freinage n'ait pu être relevé, aurait pu démontré qu'ils avaient été sabotés. L'état de la voiture se passe de commentaire.
La Belgique n'a pas explosé. Le meurtre ne fut objet d'aucune enquête policière. Peu après, le bureau de son avocat, Maître Arnould, était cambriolé et des dossiers étaient volés.
WTF les services secrets allemands sont aussi impliqués
C'est beaucoup plus grave que je ne le pensais
Il existe une mafia internationale
roronoazororo60
il y a 5 mois
J'ai trouvé ton site l'op 30-Temoins-Morts-Douglas-de-Koninck c'est ca ??
Vupsotesti3
il y a 5 mois
Gina Pardaens-Bernaer, néerlandaise, enquête sur le dossier du réseau pédophile de Zandvoort. Se sentait menacée, recevait des harcèlements téléphoniques et était suivie par une voiture. Son téléphone est saboté et sa ligne mauvaise. Elle appelle le président d'une association un soir de novembre 1998 et lui dit qu'elle dispose de révélations.
"Avec ce que j'ai découvert, dit-elle, soit la Belgique explose, soit je suis assassinée"Retrouvée morte la nuit-même encastrée sous un pont sans traces de freinage, aucune enquête n'est menée et le bureau de son avocat est cambriolé dans la foulée
pas de chance, on sait que la famille royale belge est impliquée maintenant grâce à Wikileaks https://wikileaks.org/wiki/Belgium:_Dutroux_dossier_summary,_1235_pages,_2005
JiubLeRepenti
il y a 5 mois
Source ?
Il y a des morts tous les jours tu sais.
Un journaliste d'investigation de la VRT (équivalent flamand de France Television) en a fait un livre : « 30 témoins morts ».
https://www.club.be/p/trente-temoins-morts-9782874020667
Donc oui l'info est relativement fiable.
reptiliened2
il y a 5 mois
Vupsotesti3 a écrit :
pas de chance, on sait que la famille royale belge est impliquée maintenant grâce à Wikileaks https://wikileaks.org/wiki/Belgium:_Dutroux_dossier_summary,_1235_pages,_2005
kitaje6247
il y a 5 mois
celui qui a pensé à cette scène est un goat : https://www.youtube.com/watch?v=cbbm2-Xt59g
kefnjlfewfe
il y a 5 mois
Concretement on peut y faire quoi ? Genre oui on sait que ces reseaux existent, qu'ils ont du pouvoir et ont corrompu beaucoup de monde. D'accord. C'est quoi qu'on fait du coup ?
Zinzin3Latinas
il y a 5 mois
People_Hid
il y a 5 mois
L'enquête conclut bien évidemment au suicide.
Elginko
il y a 5 mois
On pourais aussi parler de l'affaire Zandvoort dont les CD de pédo pornographie sont passés par l'élysée, je sais meme pas si le documentaire existe encore
30temoined
il y a 5 mois