Ixchel Delaporte, autrice du livre les Enfants martyrs de Riaumont, a rencontré d'autres anciens élèves dans l'institution, qui décrivent l'homme comme violent. "Il est l'un de ceux qui frappent le plus, sans raison objective. Le coup derrière la nuque, quand il passe, par exemple", assure-t-elle.

Un ancien de Riaumont lui a raconté : "Je l'ai vu mettre des gifles et des coups de pied à d'autres, mais c'était pour ainsi dire comme d'habitude, pour tout et n'importe quoi. Comme n'importe lequel d'entre eux, lui ou un autre". Un autre témoin, arrivé à l'âge de 12 ans dans la communauté, ajoute : "Le frère Philippe m'a dominé deux fois en me faisant une clé de bras. Il imposait au corps de se plier jusqu'à terre par la torsion de l'épaule. Ensuite, il se mettait à cheval sur mon thorax. Mais c'est difficile de mettre un curseur entre eux, il était comme les autres". Fraichement recruté, Philippe Vedovini aurait été plus rigoriste que les autres.