[Ahiyao] La macronie est en train d'imploser

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RP

RisiPopCorn

il y a 10 mois


Parce que certains conseillers continuent à y croire. L'un d'eux explique sans rigoler que la forte participation a validé la dissolution et que c'est une claque, mais sans être une claque. Pour sa part, stoïque mais épuisé, il expose alors sa nouvelle stratégie : se tourner désormais vers la gauche. Sauf qu'un autre conseiller explique que plus personne n'en a rien à faire.

À la Une de l'opinion, Nicolas Beytout, lui, ne se permet pas autant de trivialité mais il n'en est pas moins sidéré. "Macron est pris du syndrome du joueur compulsif", finit-il par expliquer. Vous savez, cette addiction des parieurs qui ne savent jamais s'arrêter, persuadés qu'ils vont pouvoir se refaire au coup suivant. Cette fois, il veut faire croire qu'il peut finalement l'emporter avec une coalition autour des miettes de son propre bloc. Comme si les Républicains allaient pactiser avec lui et avec la gauche de Mélenchon. Comme si un attelage à ce point baroque pouvait espérer gouverner. Comme si l'arithmétique ne rendait pas cette combinaison impossible, écrit-il. Non, mis à part peut-être dans le dernier carré d'un président démonétisé, plus personne n'y croit.

Et si vous en doutez, allez lire sur le site du Télégramme le long article d'Ana Cabana, qui vaut vraiment le détour. La journaliste politique très bien informée a recueilli les confidences des ministres qui lui ont raconté la réunion. "La scène était proprement surréelle", explique l'un d'eux. "C'est comme si le président n'avait pas compris qu'il a perdu, pas compris qu'à cause de lui la macronie n'existe plus, pas compris que désormais il inspire la rage à ceux qui le soutenaient." Et il ajoute : "La parole s'est libérée chez les macronistes qui en ont ras-le-bol de Macron. Nous aussi", ajoute-t-il, "on a droit à notre MeToo." Voilà, ça c'est dans le Télégramme.

Conséquence : le fameux front républicain contre le RN a du plomb dans l'aile. Et pour vous en convaincre, lisez encore ce matin l'interview de Bruno Le Maire dans le Figaro, qui redit son opposition totale à voter pour les camarades de Jean-Luc Mélenchon. "Je refuse de voter pour LFI dont le projet ouvertement communautariste et insidieusement antisémite est contraire à notre nation", déclare-t-il. De toute façon, voter pour la gauche quand on est de droite, rien que l'idée donne des boutons à Vincent Trémolet de Villers. À la Une du même Figaro, il ne prend pas de gants pour dénoncer l'indécence de ce qu'il appelle "la coalition des tartuffes" : Jean-Luc Mélenchon avec Aymeric Caron, directeur de conscience de la République, Sandrine Rousseau qui trace la ligne qui sépare le bien du mal, François Ruffin, celui qui disait "On a un taré à la tête de l'État" et qui reçoit le soutien du président de la République. Et Emmanuel Macron, qui reprochait il y a encore 3 semaines au Front populaire de faire la part belle à une extrême gauche qui s'est rendue coupable d'antisémitisme et qui décide de faire un bout de chemin avec elle. Bref, toute cette gauche, conclut-il, qui pratique l'intimidation alors qu'elle est moralement disqualifiée.

Peut-on parler de l'odeur de chiotte actuellement à l'Elysée ? https://image.noelshack.com/fichiers/2022/37/3/1663178841-ahiyao-choc3.png

Source europe 1 https://www.youtube.com/watch?v=MfHp2uh_m_s

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RisiPopCorn

il y a 10 mois

Macron a mis une balle dans la tête de son parti et il ne s'en ai pas rendu compte https://image.noelshack.com/fichiers/2022/37/3/1663178841-ahiyao-choc3.png