Elon, étant un immigrant (et un cas très unique), a des points de vue différents sur le H1B et les programmes similaires de beaucoup de gens ici.

Je comprends l'idée selon laquelle l'Amérique devrait débaucher les meilleurs talents d'autres pays pour s'assurer de progresser. Mais les programmes actuels sont DÉFAILLANTS. L'expérience acquise sur le terrain avec ces programmes et leurs effets en aval expliquent pourquoi tant de gens sont à juste titre irrités par la simple expression d'« immigration qualifiée ».

Nous ne sommes plus en 1945. La nation la plus avancée scientifiquement au monde n'est pas en train de se dissoudre alors que l'ordre mondial se polarise entre les États-Unis et l'URSS. L'analogie entre la Seconde Guerre mondiale et l'après-guerre ne fonctionne pas car les circonstances matérielles sont différentes.

La réalité sur le terrain est que les travailleurs indiens du secteur technologique sont importés en chaîne à un rythme bien supérieur à celui des talents légitimes qui existent en Inde.

Un exemple : comparé au nombre d'immigrés indiens, très peu d'ingénieurs indiens sont capables de faire des choses que 99 % des ingénieurs américains ne font pas. Les comparaisons de qualité, c'est-à-dire en termes d'efficacité du code, montrent systématiquement que les ingénieurs américains sont BIEN meilleurs que leurs homologues d'Asie du Sud-Est. Et pourtant, beaucoup de ces ingénieurs ont du mal à trouver du travail ou sont frustrés par des processus de recrutement opaques et inefficaces qui ne semblent aboutir qu'à l'embauche d'immigrés, même les moins compétents.

Pendant ce temps, les travailleurs indiens du secteur technologique profitent du système. Nombre d'entre eux sont connus pour embaucher exclusivement des Indiens une fois qu'ils ont obtenu un poste de direction. Ils estiment avoir des obligations envers les membres de leur famille élargie et (illégalement, soit dit en passant) les favorisent par rapport aux Américains capables de faire la même chose. Tout le monde a une histoire à raconter sur son travail avec ce sous-type spécifique d'immigrants ; même si certains représentent une valeur ajoutée considérable, ils sont peu nombreux par rapport aux inconvénients.

En fait, beaucoup de ces travailleurs importés du secteur technologique ont des diplômes frauduleux ou ne sont pas aussi compétents que leur CV le suggère. On ne peut pas leur reprocher de chercher une vie meilleure, mais on ne peut pas leur permettre de le faire aux dépens des travailleurs américains. Si Elon veut que l'Amérique GAGNE, il doit A) nourrir le propre vivier de talents, qui est déjà énorme sans aucune immigration et B) favoriser la loyauté en ne faisant pas d'arnaques.

En laissant tant de travailleurs indiens du secteur technologique jouer avec le système au profit exclusif de leurs réseaux familiaux et au détriment des travailleurs américains ainsi que de leur économie, par le biais de l'inefficacité, le travailleur américain est bel et bien lésé. Cela ne crée pas un désir de gagner ou d'aider sa nation à progresser. Cela crée une dissonance cognitive : « Je joue selon les règles de la méritocratie, mais ces gens ne le font pas. Pourquoi devrais-je faire autre chose que de l'escroquerie ? »

Pire encore, lorsque quelqu'un le souligne en ligne, la réponse des Indiens est complètement folle, selon tous les critères raisonnables. Ils jubilent en disant : « Nous vous remplaçons et vous ne pouvez rien y faire. » Ils présentent cela comme une revanche raciale pour la « richesse volée à l'Inde par la Grande-Bretagne », un mensonge pire que beaucoup des pires excès historiographiques du Woke. Ils ne se considèrent pas comme des invités, mais comme des combattants.

Les cas exceptionnels sont des exceptions. Mais dans l'ensemble, c'est le « débat » autour du H1B. Je suis favorable au débauchage des talents d'élite, mais ce n'est qu'une petite partie de ce qui se passe. Une grande partie de l'« immigration qualifiée » est essentiellement frauduleuse, une rupture du contrat social.

Cela affaiblit l'économie, la culture et les talents locaux des États-Unis. TOUTE immigration doit être sévèrement restreinte jusqu'à ce que les Américains puissent résoudre ces problèmes fondamentaux, et même dans ce cas, elle doit rester limitée.

Le fait que beaucoup des « immigrés qualifiés » soient en réalité des militants de gauche et adhèrent à des causes de gauche comme Black Lives Matter, à la pensée islamiste radicale et à diverses autres idéologies publiques anti-blanches n'aide pas. Ces idéologies leur profitent matériellement et justifient davantage d'immigration ainsi que la destruction de l'Amérique (et plus largement de l'Occident).

Ils voient souvent le Grand Remplacement comme leur croisade personnelle contre le Malin Homme Blanc. Même si tous ces éléments constituaient une valeur ajoutée économique (ce qui n'est pas le cas, comme je l'ai déjà dit), est-ce le genre de pensée que les Américains souhaitent voir se développer en Amérique ? Certainement pas.

Il faut également noter que la question de « l'immigration qualifiée » n'est jamais résolue pour nous les ingénieurs et les scientifiques européens, qui ont souvent beaucoup de mal à obtenir des visas par rapport aux Asiatiques du Sud-Est, notamment les Indiens. Cela s'explique par le fait que les Indiens disposent de réseaux complexes (souvent fondés sur la discrimination illégale) conçus pour contourner le système et favoriser davantage d'immigration en provenance d'Inde.

Un informaticien suisse ou norvégien hyper talentueux qui souhaite avoir la liberté de construire aux États-Unis (sans être freiné par des réglementations européennes insensées) aura naturellement beaucoup plus de mal à y arriver qu'un informaticien indien moins talentueux, doté d'un diplôme de grande qualité, même si le premier est incontestablement beaucoup plus précieux pour l'économie américaine que le second.

Tout ce débat est inextricablement lié à la politique raciale, et les partisans du H1B le disent souvent.

Il n'est pas nécessaire que cela se passe ainsi. Les Américains peuvent faire mieux. Mais ils doivent réduire les programmes actuels et les restructurer de fond en comble.