Franchement, voir les Kheys trembler à l'idée d'être envoyés au front après cette allocution, c'est pathétique. Macron parle de patriotisme, de défense de la nation et de l'Europe, et voilà que certains imaginent déjà leurs valises pour fuir ou leurs excuses pour désertion. Napoléon doit se retourner dans sa tombe ! À son époque, les Français étaient des va-t'en-guerre, prêts à marcher sur l'Europe entière, de Moscou à Lisbonne, pour la gloire de l'Empire. Aujourd'hui, on dirait une nation de lapins apeurés, prêts à se cacher sous le lit au moindre bruit de bottes. Macron essaie de réveiller un sursaut patriotique, mais il tombe sur un peuple qui a oublié ce que c'est que de se battre pour autre chose que des RTT ou des APL.

Et pourtant, il faut le rappeler : fuir la guerre ou déserter, en France, c'est un délit, passible de prison sous le Code de justice militaire. Sous Napoléon, c'était carrément la mort pour les traîtres à la patrie. Alors, oui, Macron n'a pas annoncé une mobilisation générale - il a juste parlé de renforcer la défense et d'être prêts. Mais cette peur irrationnelle d'un hypothétique « envoi au front » montre à quel point les Français ont perdu leur cran. Entre les héros de la Grande Armée et les pleurnichards d'aujourd'hui, il y a un gouffre. Si Napoléon voyait ça, il nous mettrait tous au pas, et il aurait bien raison !