On en boit au moins depuis l'Antiquité, et il a été pendant des siècles préféré au vin rouge qui ne s'est développé qu'à partir du 14ème siècle. Les rosés étaient appréciés pour leur vivacité, leur fraîcheur. On les considérait comme des vins « sains », « nourrissant peu le corps » (probablement car peu sucrés, jeunes et fruités), et étaient surtout destinés aux consommateurs urbains et plutôt aristocrates
Pendant des siècles, le "rosé" a dominé largement la production et les échanges, mais à la fin du 17ème la demande populaire, surtout à Paris, s'oriente vers les vins plus fortement colorés. Ces vins, qui existaient depuis plusieurs siècles mais dont la demande ne s'était pas exprimée jusqu'alors, sont désormais considérés comme « plus nourrissants », propres aux travailleurs manuels auxquels ils sont censés donner de la force. Ensuite, au 18ème, la couleur du vin évolue progressivement du rosé vert le rouge, et au 19ème, après avoir pendant des siècles dominé à plus de 80 % la production et la consommation, le "rosé" se retrouve réduit à moins de 10 % du marché. Ce n'est qu'au début du 21ème siècle que le rosé retrouve le chemin des tendances de la consommation. Il représente aujourd'hui près de 10% de la production mondiale, avec la France comme premier producteur mondial, mais aussi comme premier consommateur

Chaud

Le rosé était largement préféré au rouge jusqu'au 18ème siècle où par effet de mode il a progressivement été remplacé par le rouge

Beaucoup moins chers surtout