https://www.bbc.com/news/uk-65174096
Le ministère de l'Intérieur a commandé une étude des données disponibles en 2020. Elle indique :

« La littérature universitaire met en évidence des limites importantes à ce que l'on peut dire sur les liens entre l'ethnicité et cette forme de délinquance. »
« Des recherches ont montré que les auteurs d'exploitation sexuelle d'enfants en groupe sont le plus souvent blancs. »
« Certaines études suggèrent une surreprésentation des délinquants noirs et asiatiques par rapport aux caractéristiques démographiques des populations nationales. »
L'étude a révélé que les recherches sur l'identité des délinquants étaient limitées et que les données étaient de mauvaise qualité, ce qui rendait difficile de tirer des conclusions. Toutefois, « il est probable qu'aucune communauté ou culture ne soit particulièrement prédisposée à la délinquance ».

Une étude antérieure de 2015 a révélé que sur 1 231 auteurs d'« exploitation sexuelle d'enfants par des groupes ou des gangs », 42 % étaient blancs, 14 % étaient définis comme asiatiques ou britanniques d'origine asiatique et 17 % noirs.

Le problème est que les données ne concernent que 19 forces de police sur plus de 40 et datent d'il y a près de dix ans.

Un autre problème est que l'origine ethnique du délinquant est enregistrée par les policiers plutôt que déterminée par eux-mêmes, et utilise des définitions larges, telles que « asiatique ».

Le rapport 2020 du ministère de l'Intérieur a révélé que cela pourrait conduire à classer des délinquants comme « asiatiques » alors qu'ils sont issus d'autres origines.

En 2022, l'enquête indépendante sur les abus sexuels sur enfants a enquêté sur des abus dans six villes qui n'avaient pas connu de cas de toilettage très médiatisé.

L'enquête a révélé des preuves de l'existence d'abus commis par des gangs et de l'incapacité généralisée de la police à enregistrer l'origine ethnique des auteurs.

« Cela rend impossible de savoir si un groupe ethnique particulier est surreprésenté parmi les auteurs d'exploitation sexuelle d'enfants par les réseaux », conclut le rapport.