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Le coup des diplômes littéraires et compagnie, c'est une grosse idée reçue. Dans beaucoup de facultés, qu'importe la discipline, qu'importe la localisation, on impose une méthode vigoureuse. Y'a aussi une part de "sciences" car on va demander à l'étudiant d'être très méthodique sur la forme de son devoir, afin qu'elle ne dessert pas le fond.

C'est assez rare de tomber sur des enseignants qui se contrefoutent de telles règles. Et encore aujourd'hui, ils sont parfois très mal vus.
Par contre, ceux qui ont un peu de bouteille dans le domaine arrivent au moins à faire des recherches de base et à avoir quelques bons mécanismes de réflexion.

Le truc qui est vrai, c'est que ce que t'appelles les études "littéraires" résultent beaucoup plus d'une production de la pensée et vont demander beaucoup plus d'interprétation que les sciences dites "dures". Surtout en particulier, le sujet même parfois du domaine de la science est "humaine", elle résulte des pensées humaines et sociétales.
Quoi qu'on en dise en droit par exemple, ben une disposition en vigueur reste relative. Si elle saute, on peut plus s'en prévaloir ; si elle existe pas, on peut pas s'en prévaloir. Et tout dépend de bien des facteurs: le texte même, l'interprétation donnée (notamment par le juge, mais pas que), les textes d'application, etc. Mais la doctrine joue aussi un rôle majeur, justement pour donner un corps cohérent à l'ensemble (et les codes sont aussi là pour ça).
Là où un mélange chimique doit normalement donner toujours les mêmes résultats.

Raison pour laquelle d'ailleurs, dans un travail de recherche, il ne suffit pas de juste compiler les textes et les jurisprudences pour obtenir un propos.
En réalité, il s'agit justement de démontrer quelque chose, mais par la force du raisonnement seul. Et parfois, ce dernier devient si incontestable qu'il se métamorphose en fait. Beaucoup de principes du droit d'ailleurs aujourd'hui ne sont plus traités comme de simples dispositions, mais surtout comme de véritables faits physiques, car immuables à la matière traitée. Et à ce moment là déjà, tu dépasses le stade de la métaphysique pour progressivement entrer dans la physique.

Mais ça reste un vrai truc. Si c'était pas le cas, on pourrait limite même pas contredire les citoyens souverains. Or évidemment, on le peut, dès lors que ce qu'ils énoncent n'existe tout simplement pas puisque aucune norme humaine.
La différence notable avec la science dure par contre, tu la trouves ici. Un homo sapiens pourra jamais voler de lui même avec son corps seul (je dis bien juste avec son corps, donc on évite de me parler d'avion ). Par contre, un Etat qui mute en société privée... Ben dans l'absolu, c'est largement possible.

Ce déni incroyable ayaooooooooooo et cette dissonance totale
Merci pour l'anecdote
Quel enfer ahi