Aya la redpill par chatgpt :

La situation de l'emploi en 1970 et celle de 2024 est marquée par des différences importantes sur de nombreux aspects économiques et sociaux. Voici une comparaison en tenant compte des facteurs sociaux, de la capacité d'emprunt, du coût de la vie, de l'automobile, de l'accès à la propriété et des revenus des ménages.

1. Emploi et marché du travail
En 1970 :
Plein emploi : En France, le chômage était bas (autour de 2-3 %) grâce à la forte croissance économique des Trente Glorieuses. Il était plus facile de trouver un emploi, même sans diplômes élevés. Les emplois manuels et industriels étaient nombreux, et la société valorisait les postes stables à long terme.
Mobilité professionnelle : La stabilité de l'emploi était plus forte, avec des carrières souvent linéaires au sein d'une même entreprise, parfois pour toute la vie professionnelle.
Peu de qualifications requises : Il était plus facile de monter dans la hiérarchie avec des qualifications moindres. Beaucoup pouvaient atteindre des postes de cadre avec un simple baccalauréat ou un apprentissage.
En 2024 :
Chômage structurel plus élevé : Le taux de chômage en France en 2024 est plus élevé, oscillant autour de 7-8 %. Les jeunes et les travailleurs peu qualifiés sont particulièrement touchés.
Précarité accrue : L'emploi est plus précaire avec la multiplication des contrats à durée déterminée (CDD), de l'intérim et des « jobs à la demande » dans certains secteurs.
Qualification élevée nécessaire : La compétition est plus forte, et les diplômes sont devenus une nécessité pour de nombreux emplois, rendant plus difficile l'ascension professionnelle sans qualifications.
2. Capacité d'emprunt et coût de l'immobilier
En 1970 :
Coût de l'immobilier : L'immobilier était bien plus abordable en 1970. En moyenne, une maison représentait l'équivalent de 3 à 5 années de salaire moyen. Il était donc plus facile d'accéder à la propriété pour les ménages de la classe moyenne.
Taux d'intérêt : Les taux d'intérêt étaient élevés (au-dessus de 10 %), mais la hausse des salaires et l'inflation rapide permettaient souvent de rembourser plus facilement à long terme.
Capacité d'emprunt : Le coût d'accès à la propriété était largement inférieur en termes de pouvoir d'achat, et les banques étaient moins strictes dans l'évaluation des risques des emprunteurs.
En 2024 :
Coût de l'immobilier : Le prix de l'immobilier a explosé, particulièrement dans les grandes villes. Aujourd'hui, il faut compter 10 à 15 années de salaire pour acheter un logement dans des zones tendues. Les jeunes peinent à accéder à la propriété, surtout dans les grandes agglomérations.
Taux d'intérêt : Les taux d'intérêt sont plus bas que dans les années 70 (autour de 3,5 à 4 %), mais les prix élevés de l'immobilier compensent cet avantage, rendant le coût total d'un crédit très important.
Capacité d'emprunt : Les banques sont plus strictes dans l'octroi des crédits, notamment en raison des nouvelles règles imposées (taux d'endettement, apport personnel), ce qui réduit la capacité d'emprunt pour les primo-accédants.
3. Coût de la vie et revenus du ménage
En 1970 :
Revenus : Un seul salaire, celui de l'homme dans de nombreux cas, pouvait souvent subvenir aux besoins d'une famille entière (femme au foyer et enfants). Les inégalités salariales étaient également moins marquées entre les classes sociales.
Coût de la vie : Le coût de la vie était plus bas en proportion des revenus. Les dépenses en logement, nourriture et transport étaient beaucoup plus faibles par rapport aux revenus des ménages.
Pouvoir d'achat : Le pouvoir d'achat augmentait régulièrement avec une inflation modérée. Cela facilitait l'épargne et l'investissement immobilier.
En 2024 :
Revenus : Aujourd'hui, dans de nombreuses familles, il est nécessaire que les deux partenaires travaillent pour maintenir un bon niveau de vie. Les revenus ont certes augmenté en termes nominaux, mais les salaires stagnent souvent en termes de pouvoir d'achat réel pour les classes moyennes et inférieures.
Coût de la vie : Le coût des biens essentiels (logement, alimentation, énergie) a considérablement augmenté, rendant le budget des ménages plus contraint. L'éducation, les soins de santé, et les retraites posent également de nouveaux défis.
Pouvoir d'achat : En 2024, malgré des progrès technologiques, le pouvoir d'achat global, surtout pour les jeunes ménages, est moins dynamique qu'en 1970. Les charges fixes (loyers, emprunts, charges diverses) pèsent lourdement sur les revenus.
4. Coût de l'automobile
En 1970 :
Coût des voitures : Une voiture neuve coûtait environ 3 à 6 mois de salaire pour un ouvrier ou un employé moyen, selon la marque et le modèle. Les voitures étaient mécaniquement simples et les coûts d'entretien et d'essence étaient relativement bas.
Propriété de véhicules : Une majorité de ménages pouvait se permettre d'acheter une voiture avec un seul revenu, ce qui faisait de l'automobile un symbole d'accessibilité et de liberté pour les classes moyennes et ouvrières.

En 2024 :
Coût des voitures : Une voiture neuve coûte aujourd'hui en moyenne 10 à 12 mois de salaire pour un ménage de classe moyenne, en fonction des modèles. Les véhicules électriques, bien que de plus en plus répandus, sont plus coûteux à l'achat, même si leurs frais d'utilisation peuvent être moindres.
Coût de possession : Outre le prix d'achat, les coûts annexes (assurance, carburant/électricité, entretien) ont également augmenté. Les normes environnementales plus strictes, les taxes sur les carburants fossiles et les nouvelles technologies ont contribué à alourdir le coût total de possession d'une voiture.
Propriété de véhicules : Beaucoup de jeunes privilégient désormais la location ou l'autopartage dans les grandes villes, où posséder un véhicule est souvent jugé trop onéreux par rapport à l'usage.
Comparaison globale : 1970 vs 2024
1. Marché de l'emploi :
En 1970, l'emploi était beaucoup plus accessible, et la stabilité professionnelle plus répandue. Le plein emploi permettait à presque tout le monde de trouver un travail rapidement, même sans qualifications élevées. En 2024, le marché de l'emploi est plus compétitif, précarisé, et les jeunes font face à des difficultés accrues pour accéder à des emplois stables avec de bons salaires.
2. Capacité d'emprunt et immobilier :
En 1970, l'immobilier était beaucoup plus accessible. Il était courant pour les familles de la classe ouvrière ou moyenne de devenir propriétaires avec un seul revenu. Aujourd'hui, en 2024, les prix de l'immobilier ont augmenté de manière exponentielle, rendant l'accès à la propriété beaucoup plus difficile, même avec deux revenus.
3. Revenus et coût de la vie :
Dans les années 1970, un seul salaire permettait souvent de subvenir aux besoins d'une famille entière, avec un pouvoir d'achat en constante progression. En 2024, malgré des avancées technologiques, le pouvoir d'achat est sous pression. Les ménages doivent souvent compter sur deux revenus pour maintenir un niveau de vie correct, et le coût de la vie (logement, santé, éducation) pèse lourdement sur les finances des familles.
4. Coût de l'automobile :
En 1970, l'achat d'une voiture était relativement abordable pour un ouvrier ou un employé. En 2024, les coûts d'acquisition et de possession d'une voiture ont considérablement augmenté, notamment en raison des nouvelles technologies et des normes écologiques.
Conclusion :
La période des Trente Glorieuses offrait un environnement économique plus favorable, avec un emploi stable et des coûts d'accès à la propriété et aux biens de consommation bien plus faibles qu'aujourd'hui. En 2024, le marché du travail est plus incertain, les prix de l'immobilier sont très élevés, et les ménages doivent faire face à des coûts croissants dans presque tous les aspects de la vie quotidienne.