Melenchieur a écrit :

Depuis la réforme de la Constitution adoptée sous Sarkozy, le nombre de mandats consécutifs est limité à deux.
Si Macron démissionne de son second mandat, et qu'il souhaite se représenter pour un troisième, du point de vue du droit constitutionnel cela n'est pas possible.
Le fait qu'il ne termine pas ce mandat, à la suite d'une démission, ou même d'une destitution, n'y change rien.

Seule une révision de la Constitution pourra lui permettre d'exercer un troisième mandat. Mais c'est là que le bât blesse...
Théoriquement, Macron doit suivre l'article 89 de ladite Constitution et proposer un texte de révision aux députés et aux sénateurs.
Si l'Assemblée nationale et le Sénat s'accordent sur la formulation de ce texte, celui-ci pourra être voté soit par référendum, soit par la majorité des 3/5e des suffrages exprimés des deux chambres du Parlement, alors réunies en Congrès.

Or, sauf surprise aux élections dimanche, Macron sera très loin d'obtenir la majorité.
Même si Macron voulait réviser la Constitution, il fera donc chou blanc comptre tenu des forces d'opposition en présence.
A moins que l'opposition trahisse une fois de plus le peuple français...