[ALERTE] Oui c'était mieux avant

OP
SB

SebasBeauregard

il y a un mois

Regardes autour de toi. Tout est devenu gris.

Plus de couleurs dans les intérieurs, plus de relief dans les objets du quotidien. Les vêtements sont ternes, les rues sont ternes, même les gens semblent avoir abandonné toute singularité. Même les sons sont standardisés. Où sont passées les nuances, les imperfections qui faisaient vibrer le réel ?

Internet ? Une utopie vendue aux grandes boîtes. On nous promettait des rencontres, de l'ouverture au monde, des découvertes. On a eu les algorithmes, les filtres, les mises en scène constantes. Facebook, qui était juste un endroit chill à ses débuts, est devenu une vitrine sociale. Tout est uniformisé. Même ton fil d'actu pense à ta place.

Le cinéma ? Des produits, pas des films. Même recette, même esthétique, même fadeur. Plus de contraste, plus d'acteurs marquants. Juste du CGI, des visages lisses, et des histoires creuses. La musique ? Pareil. Une machine à produire du contenu fade, calibré pour les plateformes.

T'allais dans un parc ou un stade, tu trouvais des gens pour jouer au foot, comme ça, sans prise de tête. Les LAN parties ? Dormir sous une table, partager des pizzas froides, rire jusqu'au petit matin. Même les sites comme Interpals à l'époque : tu pouvais discuter avec des gens du monde entier, sans arrière-pensée. J'ai rencontré des gens incroyables, des échanges vrais, humains.

Les objets ? Regarde les meubles aujourd'hui. Ikea, qualité jetable, design sans âme. Compare ça aux meubles anciens, au bois massif. Les bâtiments, les mêmes blocs aseptisés. Même les fast-foods avaient plus de style avant.

Et la bouffe ? Ultra transformée, hors de prix, sans goût. Avant, c'était normal de bien manger. Maintenant, c'est devenu un privilège.

Les rapports humains ? Clairement pires. Avant, faire une rencontre, c'était simple. Tu sortais, tu discutais, tu vivais. Aujourd'hui ? Applis, ghosting, narcissisme, chacun joue un rôle. Rien de spontané. Les relations hommes-femmes sont devenues un champ de mines. Tout est calculé, méfiant, basé sur l'image et la compétition.

L'immobilier ? Inaccessible. Le travail ? Toujours plus pour moins. L'informatique en entreprise ? Censée nous aider, elle nous a rendus esclaves du reporting, du contrôle, du flicage.

Même les animés sont devenus fades. Prévisibles, creux, produits à la chaîne. Avant, c'était sombre, mature, parfois dérangeant. Aujourd'hui, tout est lisse, calibré pour être vendable.

Et ce culte du soi, cette montée en flèche du narcissisme. Avant, la muscu c'était une passion de niche. Maintenant c'est devenu une façade sociale. Des clones, mêmes poses, mêmes phrases, même contenu. Les gens ont la même personnalité copiée-collée.

La rue ? Moins propre, plus stressante. Les gens sont sur la défensive. Plus d'insécurité, plus de solitude, plus d'individualisme. C'est devenu dur de juste... exister sans avoir à prouver quelque chose.

Avant, tu pouvais rêver, construire, espérer. Aujourd'hui c'est juste : survivre. Et franchement, je n'envie pas les jeunes d'aujourd'hui. Je n'aimerais pas avoir 15 ans en 2025. On a connu un monde plus doux, plus vivant, plus réel. Et ça, personne ne pourra nous l'enlever.