ALERTE : VENDREDI DEMAIN GIUSSEPPE se fera EUTHANASIER

OP
RC

RifsonCockLover

il y a 12 jours

Vendredi prochain, à l'aube blafarde, une colonne de Hummer blindés s'ébranlera depuis les hangars feutrés du ministère des Armées, escortant le Dr. Henrique Souza, ce spécialiste Brésilien aux mains tachées de jus ambré et de sang animal, jusqu'à l'UMD de Wood Colombo. Là, dans les sous-sols, où les couloirs résonnent d'un écho métallique et d'un léger clapotis d'eaux stagnantes, ce toxicologue d'exception administrera une préparation inédite, extraite des plantes carnivores et des venins de créatures dont l'existence même hérisse l'échine des naturalistes les plus aguerris.

Les précédentes tentatives françaises pour abattre « El Monstro GGG », une entité colossale que l'on jurerai surgie des profondeurs amazoniennes, dont les injures sonores rivalisent avec le tonnerre, ont toutes sombré dans l'horreur : d'étranges convulsions, des mutations imprévisibles et, parfois, de lugubres disparitions parmi les personnels. Cette fois, l'espoir renaît ou se dissout dans le doute et l'effroi : la concoction du Dr. Souza : marie Glycine gigas, Teclea nobilis et une goutte du venin de la vipère à cornes, dont on dit qu'il altère la structure même du vivant.

Pour le Dr. Paolo Cepaolo, parloir d'expérimentation et salle d'injection fusionnent en un sanctuaire profane où l'éthique cède la place à la curiosité absolue : « Si cette molécule exsude une once d'anomalie, nous pénétrerons dans un domaine où la science n'a jamais osé mettre les pieds », confie-t-il d'une voix étrangement dénuée de tremblement. À la lueur blafarde des lampes halogènes, les seringues se chargent du fluide verdâtre, sorte de gel luminescent qui, selon les rares compte-rendus de Sobral (2019), pourrait altérer la perception du temps et fracturer la psyché humaine.

Derrière les vitres opaques, les officiers veillent, impassibles. Dans la salle de contrôle, un écran diffuse en direct les signes vitaux de la créature. À 08 h 17 min, le Dr. Souza entamera l'injection : on distingue, sur les moniteurs, un pic de fréquence cardiaque suivi d'un silence oppressant. Un tressaillement informe, puis l'ombre projetée de l'animal se mue, se distend, comme happée par une forme antédiluvienne tapi dans la zone grise, là où la raison vacille et où naissent les légendes.

Au-dehors, la France retient son souffle. Les citoyens attentent, incrédules, à la une des journaux on ne parle plus de victoire ou de défi militaire, mais de « science sacrificielle ». Si l'opération échoue, nul ne sait quelles abominations, humanoïdes ? tentaculaires ? autrement monstrueuses , surgiront du gouffre d'où l'on espérait sceller définitivement le cauchemar. Et si, par un prodige malsain, l'essai réussissait, qui oserait regarder le monde de la même manière ? Car certains savoirs, dit-on, sont mieux gardés tapis dans l'ombre, là où seuls les plus téméraires ou les plus fous osent s'aventurer.

OP
RC

RifsonCockLover

il y a 12 jours

Vendredi matin, aux premières lueurs blafardes, Bois Colombes se transformera en sanctuaire de l'abîme, sur l'avenue Pellerin, des hommes en treillis quadrilleront la chaussée, miradors improvisés, blindés Ranger en position. L'ordre est tombé : tout attroupement sera dispersé sans sommation, à tir réel. Les rares automobilistes qui s'aventureront en ce lieu béni du chaos seront priés de rebrousser chemin ; ceux qui hésitent sentiront le claquement métallique des douilles au sol, présage d'une réponse létale.

Au cœur de ce dispositif, un podium de fortune a été dressé près du vieux kiosque à musique. C'est là que l'Orchestre Philharmonique de Radio France installera ses pupitres pour interpréter, devant des enceintes braquées sur le monstre, des arias de l'Opera Popollare, partitions déconstruites, voix éraillées, mélodies déformées qui, selon le Dr. Souza, pourraient provoquer une « résonance neuro-sensorielle » inédite chez El Monstro GGG. Dans les coulisses, les musiciens, pâles comme des cadavres, accordent leurs instruments ; sous leurs doigts, les cordes grincent déjà d'une tendresse immonde.

À 07 h 59, les haut parleurs cracheront la première note, un murmure voilé par l'air glacé : un récitatif en ré mineur, tranchant comme un scalpel. Sur les écrans de surveillance, la silhouette colossale chancellera, attirée vers la musique funèbre, ses bras-tentacules froissant l'asphalte. L'espoir et la folie s'entremêlent : si cette danse macabre achève la créature, la science aura marqué son triomphe ; si elle en éveille d'autres, la France plongera dans un cauchemar sans retour.

SD

SonicDebout

il y a 12 jours

va travailler l'escave du tertiaire