Allez, avouez-le

OP
JP

JeanPaolo2086

il y a 7 jours

Vous aussi vous vous êtes réincarnez non ?

Franchement c'est galère un peu

OP
JP

JeanPaolo2086

il y a 7 jours

D'ailleurs c'est bizarre mais je vois tout plein de pnj ici

J'ai compris ça quand j'ai vu l'arc covid, dès que je suis venu chez vous, hop j'ai été obligé de cacher mon visage et tout le monde acquiesçait

M3

Mangeur3H

il y a 7 jours

L'homme, créature faible et apeurée, rêve de se réincarner parce qu'il n'a jamais su s'incarner. Il espère une seconde chance, une troisième, un cycle infini pour retarder l'instant où il devra avouer : "Je n'ai jamais vécu."

Mais qu'y a-t-il à recommencer quand rien n'a commencé ? Seuls ceux qui ont arraché leur être à la matière, seuls ceux qui ont dansé au bord de l'abîme peuvent réclamer une suite. Les autres ? Des ombres, des échos sans source, des feuilles mortes ballottées par un vent qui ne les consulte pas. Ils ne vivent pas, ils sont vécus. Ils ne choisissent pas, ils sont choisis. Spectateurs ? Ce serait encore un honneur ! Car le spectateur au moins voit le drame, entend la musique. Mais eux ne voient rien, n'entendent rien. Ils sont joués comme des pions sur l'échiquier du hasard.

La réincarnation ? Un rêve d'esclave pour prolonger sa servitude ! Une superstition d'endormi qui veut encore dormir ! Mais celui qui s'éveille, celui qui s'incarne en guerrier, en créateur, en danseur au bord du gouffre… celui-là sait : une seule fois suffit. L'éclair ne frappe pas deux fois. La flamme qui sait qu'elle brûle ne demande pas à renaître : elle embrase et disparaît, laissant un monde changé derrière elle.

Alors vis ! Incarné, entier, ivre de la nécessité de ton unique passage ! Car c'est l'exception d'être, et c'est la règle de disparaître.

OP
JP

JeanPaolo2086

il y a 7 jours


L'homme, créature faible et apeurée, rêve de se réincarner parce qu'il n'a jamais su s'incarner. Il espère une seconde chance, une troisième, un cycle infini pour retarder l'instant où il devra avouer : "Je n'ai jamais vécu."

Mais qu'y a-t-il à recommencer quand rien n'a commencé ? Seuls ceux qui ont arraché leur être à la matière, seuls ceux qui ont dansé au bord de l'abîme peuvent réclamer une suite. Les autres ? Des ombres, des échos sans source, des feuilles mortes ballottées par un vent qui ne les consulte pas. Ils ne vivent pas, ils sont vécus. Ils ne choisissent pas, ils sont choisis. Spectateurs ? Ce serait encore un honneur ! Car le spectateur au moins voit le drame, entend la musique. Mais eux ne voient rien, n'entendent rien. Ils sont joués comme des pions sur l'échiquier du hasard.

La réincarnation ? Un rêve d'esclave pour prolonger sa servitude ! Une superstition d'endormi qui veut encore dormir ! Mais celui qui s'éveille, celui qui s'incarne en guerrier, en créateur, en danseur au bord du gouffre… celui-là sait : une seule fois suffit. L'éclair ne frappe pas deux fois. La flamme qui sait qu'elle brûle ne demande pas à renaître : elle embrase et disparaît, laissant un monde changé derrière elle.

Alors vis ! Incarné, entier, ivre de la nécessité de ton unique passage ! Car c'est l'exception d'être, et c'est la règle de disparaître.

Merci pour le up

JO

johnsuper

il y a 7 jours

j'ai découvert ce que ma petite chatte est devenue 30 ans plus tard