Ah, quelle ironie du sort, me direz-vous ! Voilà donc ce grand chevalier autoproclamé de la vertu progressiste, défenseur ardent des causes arc-en-ciel, pris dans le piège sordide de ses propres ténèbres. Comme quoi, les drapeaux aux couleurs vives ne suffisent pas toujours à masquer les ombres tapies dans les recoins les plus obscurs de l'âme humaine.

Mais n'est-ce pas là un spectacle tristement familier ? Le chevalier blanc, qui brandissait fièrement ses bannières, se révèle être un loup déguisé en berger. On pourrait presque y voir un acte de théâtre absurde, où l'acteur principal, tout en dénonçant les travers de la société, finit par succomber à ses propres pulsions déviantes.

Cependant, il faut reconnaître que l'histoire a un goût amer. Car derrière l'idéologie, derrière les slogans et les manifestations, se cache parfois une réalité bien plus sinistre, un rappel que l'hypocrisie humaine ne connaît ni bord politique, ni cause sacrée. Et tandis que la justice suit son cours, la foule, médusée, se demande si les masques finiront par tous tomber, ou si, en fin de compte, ce sont toujours les plus bruyants qui ont le plus à cacher.