Je veux sentir le poids de son corps velu et gras sur mon buste mince et glabre. Que mon souffle se coupe lorsqu'il appuiera de toute sa masse pour prendre possession de moi.
Il enlèvera avec fougue mes derniers vêtements et je sentirai ma peau nue caresser le tissu de son jean trop large et de son T-shirt pop. Et sous ces minces étoffes, ses muscles adipeux, me tenant à leur merci, préparent déjà leur assaut.

Ses mains, ses doigts dodus se poseront, tremblant de désir, sur les parties les plus intimes de mon anatomies. Une seule de ses paluches de matou suffira à capturer ma poitrine menue, son autre patte, plus avide encore, partira à la conquête de mon entrejambe. Je le sens, hésitant, effleurer mon sexe à la recherche d'une ouverture. Lui aussi mesure toute l'importance de l'instant, la chance inespérée qu'il a enfin de tenir contre lui la chaire fraîche d'une femme vaincue. Tandis qu'il fait de la sorte main basse sur mon jardin secret, je sens un frisson de plaisir me transpercer le vendre et parcourir de bout en bout mon dos des reins jusqu'au sommet de mon crâne. Instinctivement j'exhale un petit couinement de peur et de plaisir, de mes membres rachitiques je m'aggripe à celui qui tient désormais tout entier le bonheur de ma vie. Mes lèvres, que ma maigreur semble rendre pulpeuses, cherchent frénétiquement celles du mon viril conquérant. Mais elles ne trouvent qu'une épaule grasse et inexpressive que je m'empresse de couvrir de baiser pour marquer ma soumission absolue au nouveau maîtres des lieux.
Mes seins sont brusquement libérés de l'etau mortel dans lequel sa main les confinait, mais à peine ai-je le temps de reprendre, haletante, ma respiration que je sens une force terrible s'abattre sur mon postérieur. Une fessée résonnante fait bondir mon cul et mon cœur, je lâche un glapissement suraigu qu'il vient aussitôt etouffer de sa main terrible. Vaincue, molestée, soumise et ravie je sens l'air parvenir difficilement dans ma poitrine. Ce jeune homme tout à l'heure si timide est réservé est maintenant au-dessus de moi, triomphant de mon corps nu et sans défense. Alors que ma bouche embrasse frénétiquement la main qui les subjugue, il approche la sienne de mon oreille et murmure :
"T'aime ça hein petite salope ? Je vais te baiser comme jamais t'as baisée."

Et ajoutant le geste à la parole il pénètre au même instant en moi.