L'esprit français est loin d'être léger, il parvient toutefois à ne pas paraître lourd.

Certes, par les actes, elle a commis des fautes, sa contribution intellectuelle au monde ne porte pas les marques de la honte.

Si la France était un homme, il serait âgée, peut-être même mourant, mais la famille souhaiterait sa survie, en dehors des quelques matérialistes qui, en se déchirant l'héritage, incapables de produire par eux-mêmes, oublieraient que celui-ci se présente déjà dans leurs esprits et que cette partie de lui qu'ils détestent ne pourra jamais les quitter.

La France est cet homme complexe qui a vécu de nombreuses choses en se tenant au fil des âges du côté de suffisamment de partis et de difficultés auxquels il a survécu pour comprendre la position des autres, leurs raisons et besoin.

Nous sommes beaucoup trop bons soldats pour nous contenter d'obtenir raison par les armes dans de nombreux conflits, car alors nous ne pourrions pas avoir la certitude de voir juste. Nous sommes suffisamment bons dans de nombreux domaines pour ne pas exprimer la nécessité d'être les meilleurs. Lorsque tu es cocu, tu peux tuer l'amant, cela ne rendra pas ta femme fidèle.

Tout comme un financier trop riche, qui répandrait ses idées, ne serait pas forcément convié à cesser de le faire par des intermédiaires cupides qu'il paie, même si ceux-là avaient des preuves de ses erreurs, qu'ils camoufleraient sûrement ou travestiraient malgrés les intentions de leurs commanditaire afin de continuer à avoir bonne place.

La France serait un vieil homme qui préserverait les autres de sa violence où il excelle tout en prêchant pour une paix qui lui est défavorable.

La France est ce gentil auquel s'en prennent de jeunes âmes encore faibles et pleine de vie pour se faire croit elle à tort, bien voir, ou pensant voir là un monstre de tous les maux, qui veille malgré tout sur eux tandis qu'ils l'ignorent, en le prenant pour une proie qui pourrait d'un revers les évincé, car Il connaît les intentions réelles qu'il juge louables et dont il espère voir la maturité de leurs porteurs évoluer, se sachant lui même chanceux d'avoir pu veillir et agir.

Ainsi, il se fait volontié l'ennemi facile de certains de ses prétendues adversaires, qu'il sait bientôt amenés à combattre des maux réels qui eux ne les auraient jamais laissés grandir si ils ne s'étaient jamais battus, sans pour autant que la France ne soit absoute de tous défauts.
Au contraire, elle en a énormément et les assume : c'est un homme capable.

Les forts, silencieux ayant partagé avec cette homme agés des histoires, savent que même ensanglantée et au bord du gouffre, il peut emporter avec lui les coupables.

La toute-puissance n'est pas nécessaire à la capacité d'agir, et la toute-puissance signifie aussi qu'il n'y en a plus pour les autres. Ce n'est pas être faible, ou cocu, que de souhaiter aux autres un espace pour exister et se mouvoir, il as connus l'occupation, la résistance, l'esclavage dans les deux sens qu'il as lutté pour abolir, la conquête et la mort, la vie et l'hédonisme dans ses excès ou sont absence, la sagesse, la vertu, les vices et les contraintes, peut d'hommes peuvent se venter de tel expériences.

L'histoire va dans ce sens : la France est un fossoyeur, elle a déjà enterré de nombreux ennemis, elle a fait son chemin, en bien et en mal.

Ceux qui, pensant que nous sommes mauvais, souhaiteraient nous supprimer, doivent se dire que la connaissance qui est la nôtre aujourd'hui est aussi le fruit réfléchi de nos torts passés, que nous agissons désormais pour permettre à tous de les éviter.

Détruire la France, c'est se passer d'une sagesse qui a commis beaucoup d'horreurs pour mûrir, et qu'il faudra alors nécessairement que quelqu'un d'autre commette pour obtenir un tel fruit, ou que nous ne reverrons alors plus jamais.

La France n'est pas faible, elle ne tomberas pas sans combat, et si elle tombe, même une minute avant son anéantissement elle ne seras pas faible.

La France, c'est ce loup qui se cache dans les bois, et que protègent discrètement certains de ceux qui la critiquent contre des dangers extérieurs, car elle reconnaissent en eux ses semblables.

La France, c'est une partie de l'expérience vécu des écrits sacrée, sans même forcément y croire.

Je ne suis même pas nationaliste, pas même amoureux de celle ci, mais sur certaine partie, je me reconnais suffisament dans sa culture, pour me passé toute envie de craché sur elle.

Bref pavé césar.