Un simple exercice de tactique militaire, début 2022. Dans un pays balte, l'armée française s'entraîne face à l'un de ses alliés. La répétition tourne mal. "Quand nous avons commencé à utiliser nos chars, plusieurs se sont déchenillés", révèle Benoît*, engagé dans l'armée de terre depuis 2017. Dans ce combat factice, pas de vie en jeu. Mais le bilan aurait pu être dramatique estime après coup le militaire : "on était en Europe, pas au Mali. Je me disais que c'était un théâtre d'opérations secondaires, ce qui expliquait l'état du matériel. Mais si les Russes nous avaient attaqués, là, simplement, je vous le dis : on n'aurait pas été prêts."

source : https://www.ifri.org/fr/presse-contenus-repris-sur-le-site/arme-nucleaire-vis-vis-de-la-russie-nous-sommes-dans-un-rapport

Je pensais que l'arme nucléaire nous protégeait mais en fait meme pas

votre réac'fion ?

En juillet dernier, les principaux chefs d'état-major, d'habitude plutôt enclins à livrer un discours rassurant en public, se sont tous montrés inquiets devant la commission de la défense de l'Assemblée nationale. Et les gradés n'ont pas hésité à citer ouvertement la menace russe. "En mer, les Russes sont régulièrement à moins de 2 000 mètres de nos navires ; leurs systèmes d'armes sont actifs, comme ils nous le font régulièrement savoir en illuminant nos bâtiments avec leurs radars de conduite de tir", a raconté l'amiral Pierre Vandier,