Les États-Unis semblent revenir à une posture pré-Seconde Guerre mondiale, marquée par un non-interventionnisme stratégique
Toutefois, cette fois, le contexte est bien différent : alors qu'avant 1941, l'isolationnisme américain reposait sur une position de force et d'autosuffisance, aujourd'hui, il découle davantage d'un repli forcé par des priorités domestiques et tout simplement une incapacité à financer son "empire"

Ce retrait entraîne une rupture de confiance de la part de leurs alliés historiques, notamment en Europe de l'Est (Pologne, pays baltes) et en Asie (Japon, Corée du Sud, Taïwan), qui se demandent désormais s'ils peuvent encore compter sur la protection américaine. Washington ne pourra plus être perçu comme un seigneur féodal stable et protecteur

Résultat, les US quitte le jeu, ne pourront plus y revenir. Je statue pas si c'est un good move d'un point de vue purement domestique, l'avenir nous le dira. Par contre, d'un point de vue mondiale, c'est la Chine qui se rince.

Son objectif de long terme, qui consiste à réduire l'influence américaine en Eurasie, est en train de se réaliser sans qu'elle ait besoin de mener une confrontation directe. En profitant de la méfiance croissante envers Washington et de l'isolement progressif des États-Unis, Pékin peut consolider ses alliances et proposer une alternative crédible. L'Europe peut jouer la carte de la troisième voie comme elle peut, nul doute qu'elle sera grandement inféodée à la Chine