Aya l'op est not ready pour l'avenir
Le travail de nuit est associé à de nombreux effets néfastes sur la santé. Parmi les études les plus sérieuses sur le sujet, le rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) est particulièrement notable. Ce rapport met en évidence plusieurs risques liés au travail nocturne :

Effets avérés :

Troubles du sommeil et somnolence.

Syndrome métabolique.

Effets probables :

Augmentation du risque de cancers, notamment du sein et de la prostate.

Problèmes de santé psychique tels que l'irritabilité, l'anxiété et la dépression.

Altération des performances cognitives.

Obésité et prise de poids.

Diabète de type 2.

Maladies coronariennes, incluant l'ischémie coronaire et l'infarctus du myocarde.

Ces conclusions sont corroborées par d'autres sources, comme l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS), qui souligne des troubles digestifs, une fatigue accrue, une somnolence diurne, des troubles métaboliques, une prise de poids, des pratiques addictives, des pathologies lombaires, une augmentation des erreurs et des accidents de travail, ainsi qu'une diminution des performances professionnelles.

De plus, l'Inserm rapporte un risque possible d'hypertension artérielle et d'accidents vasculaires cérébraux liés au travail de nuit, ainsi qu'une augmentation de l'accidentologie, tant au travail que sur la route.

En somme, le travail de nuit perturbe le rythme circadien et est associé à divers problèmes de santé, notamment des troubles du sommeil, des maladies métaboliques, des affections cardiovasculaires et des troubles psychiques