Pour un homme, la seule chose importante pour déterminer son origine c'est son ascendance paternelle car c'est la seule chose qui restera de lui assurément dans le temps. A l'inverse pour une femme c'est son ascendance maternelle.

Nous savons grace à la science contemporaine que nous héritons à 50% des gènes du père, et de 50% de la mère. Mais dans ce lot il y a déjà une part inégale venant des grands parents. ça peut être 40% du grand père paternel, 10% de la grand mère paternelle, 20% du grand père maternel, 30% de la grand mère maternelle, ou 25% chacun, etc. Au bout de quelques générations, on peut très bien se retrouver avec un descendant qui a un ascendant dont il partage... 0 (zéro !) gène.

Ceci n'arrivera pas si on parle de l'ascendance patrilinéaire d'un homme, ou matrilinéaire d'une femme, car l'homme transmet au fils le gène Y assurément, et la femme l'adn mitochondrial à tous ses enfants. En pareil cas, il n'y a QUE ces lignées qui comptent pour déterminer l'origine, c'est exactement ce qui a prédominée pour déterminer les races royales d'autrefois. La race n'a pas initialement le sens de pureté de gène, c'est une invention du XIXe siècle, mais de lignée patrilinéaire / matrilinéaire. C'est ainsi qu'on a pu parler de la race capétienne en France, car c'est comme cela qu'on déterminait le roi de France, et c'est en cela qu'on disait qu'un prince étranger ne pouvait pas régner, c'est à dire étranger à la race royale.

C'est un détournement des nationalistes que d'imaginer un peuple pure sang, de même "race". Tout ça parce que les révolutionnaires ont remplacé le roi par l'assemblée nationale ; mais à part être tous consanguins c'est impossible. Comme il est tout aussi inepte d'imaginer un peuple multiculturel, un mélange de sang puisque l'on ne mélange pas les lignées patri et matrilinéaires.

Moi j'aimerai poser la question à ces bretons pure beurres sur 12 générations : que feront-ils s'ils se découvrent une patrilinéarité germanique par exemple ? Ils auront l'air bien stupide avec leurs règles de pureté raciale. C'est bien la preuve que ce n'est pas ça qui détermine un peuple. Si le sang donne une prédisposition, qu'on peut effectivement déterminer une composante majoritaire, ce n'est pas le sang qui fait le peuple mais la volonté de ses membres de s'associer pour cultiver ensemble une terre qu'ils ont reçu en héritage et qu'ils veulent transmettre à leur tour, dans la langue traditionnelle.