Todd Phillips ne cherche pas à suivre l'histoire originale du Joker mais il a utilisé des éléments clefs de ce personnage pour créer ce film.
C'est pour ça que le film est pas canon à l'univers DC, ça fait partis de l'univers Black DC.

C'est + une Harley Quinn que toutes les iterations du personnage récent. Harley de base c'est une fanatique des psychopathe qui s'obssede du Joker et de ce qu'il représente. C'est son échappatoire de la réalité.
Dini le créateur original d'Harley Quinn. Elle pourrait faire n'importe quoi pour lui plaire comme dans le cartoon original.
D'ailleurs voici comment son créateur original la décrit dans "Mad Love"

Puis enfin Harley porte un costume traditionnel rouge et noir d'arlequin.

Après malheureusement bcp de ses scènes ont été coupé.

Si ton unique référence du personnage c'est Margot Robbie, bah non tu ne connais pas du tout ce personnage.

Ne pas aimer les film de procès c'est une chose mais en attendant c'est une direction qui semble logique car le 1 était un film psychologique et un thriller.
Le public voulait un film d'action avec des explosions à la Synders, mais qu'est-ce qu'on en aurait tiré ?
Le 1 traite de la maladie mentale et de la manière dont la société traite les marginaux souffrant de maladies mentales. Après oui vers la fin c'est un peu cathartique car le protagoniste devient un hero malgré lui et est acclamé par les anarchistes.
Ça reste un hero mediocre néanmoins car il agit impulsivement et ne réfléchi pas. On est loin d'un génie du crime comme celui de Heath Ledger (le meilleur rip).
Le 2 traite plus de la façon dont l'opinion publique peut vite devenir virulente après un fait divers.
Lee, la meuf d'Arthur, represente en partie cette opinion publique qui néglige l'individu mais qui idolâtre son image.
En fait ils ne sont pas amoureux l'un de l'autre mais plutôt obsédés l'un par l'autre.
L'affaire d'Arthur est donc instrumentalisé et malmené par divers personnages.

La fin aurait pu être mieux, au sens où la référence à Heath Ledger est inutile. Mais la fin en elle-même fait sens. Elle est tragique et absurde, voire comique.
"Je pensais que ma vie était une tragédie, mais maintenant je réalise que c'est une comédie"
Au final c'est les deux et c'est pour ça que la fin est amère.
Arthur est en fait un imposteur, tout le long de sa quête de recherche sur sa personne il est tiraillé entre ses deux identités, une fantasmée et une autre réelle, inévitable, pénible.
L'ironie c'est que lorsqu'il accepte de retourner à la raison, ses fans reviennent à la charge, Lee le largue et le "vrai Joker" le butte car il est dégoûté qu'il ait abandonné son identité fantasmée du Joker.

C'est une fatalité.

Je pense que de nombreuses scènes du films ont été coupées néanmoins, globalement ces scènes passent bien. J'aime bien la façon dont Arthur idéalise Lee et imagine qu'enfin une femme l'a compris. C'est sa seul façon de communiquer avec elle car ils ne se connaissent pas.
D'ailleurs le fait qu'il n'y aient que des reprises de classiques ça fait sens car Arthur aime le divertissement et agissait par mimétisme de son idole Murray dans le 1. Il cherche son identité en fait, fans le 1 il pensait avoir découvert qui il est après avoir vu une foule d'anarchiste dans les rues le célébrant.
En fait dans le 1 on le voyait danser avec de la musique oppressante sans savoir ce qu'il se passait dans sa tête et dans le 2 on voit enfin son intériorité.
Il danse pour se libérer en fait.

D'ailleurs quand il est content il y a de la couleur c'est vif et c'est sombre quand il est dans la réalité.
Après oui un autre défaut dans ce film c'est le fait qu'on reste toujours un peu sur les mêmes tons de couleurs.

Après la fumée joue un rôle car j'ai l'impression que c'est quand il y a de la fumée que les deux personnages se transmettent leur folie.
C'est pour ça que Lee se met à fumer
D'ailleurs le meilleur plan pour prouver cela c'est celui-ci :