Avoir des cycles d'humeur, ça casse les couilles

OP
PD

PerduDansLaNuit

il y a 9 mois

Certains d'entre vous sont peut-être dans le même cas que moi.
J'alterne souvent entre des phases de grande excitation durant lesquelles j'ai plein d'énergie, je veux souvent sortir, faire la fête, rencontrer des gens, presque comme si je me sentais invincible.
A ce moment là, mon côté timide et introverti n'est plus aussi imposant qu'avant, il reste toujours présent bien sûr, dans une beaucoup moindre mesure.
Je me pose bien moins de questions, je vis juste les choses et j'y vais au culot.

Cette phase dure quelques semaines, un mois tout au plus.

Puis vient la phase dépressive, durant laquelle j'ai envie de voir personne, je reste chez moi la plupart de mon temps libre, mes doutes et angoisses reviennent, et je me sens comme une merde à chaque fois que je me regarde dans un miroir.
J'ai plus de mal à me concentrer sur une tâche, je me sens toujours fatigué, j'ai peu de motivation, et je pense souvent à la mort.

Cette phase là dure souvent plus longtemps que l'autre, de l'ordre de plusieurs mois je dirais.

Typiquement, je vois une nana de temps en temps, elle m'aime bien et m'a proposé de passer une semaine de vacances avec elle dans un bled chez ses potes qui lui laissent leur appart.
Jusqu'à présent j'ai passé toutes mes vacances à geeker et faire du sport, rien d'autre.
J'ai pas bougé, j'ai fait la fête un weekend et c'est tout.
Donc l'idée de passer une semaine ailleurs avec une fille que j'aime bien, dans un appart gratuit, à me balader, me baigner et baiser, devrait me ravie au plus haut point.
Bah j'ai décliné l'invitation, je préfère rester seul comme un con chez moi à faire les mêmes merdes encore une semaine avant de reprendre le taf, pour bien me sentir comme un con qui laisse passer de superbes occasions.

Cette situation me casse les couilles, y a jamais de stabilité, quand je suis dans une phase de joie, je sais que ça va pas durer longtemps, et que derrière je vais entamer une traversée du désert qui va me paraître interminable, et ça devient épuisant à la longue.

Je cherche pas de solutions, vous n'en aurez pas, j'avais simplement besoin d'en parler.

Et je sais, pavé César, ceux qui n'ont pas lu te saluent.