Avoir son esprit qui se mouvoit au dessus de cette surface opaque et sombre

Ton espoir et ta respiration qui tiennent à l'apesanteur aux lois indéterminées qui te maintient hors de cette profondeur pour une durée non donnée

Ses reflets fascinatoires entre le gazole et le mercure

Quand des remous d'origine inconnue commencent

La surface qui se trouble et te trouble IRL par la même

Une peur qui ne vient pas du dehors mais du dedans. Dans l'environnement autour rien a changé pourtant. Aucune menace nouvelle, aucun prédateur n'est apparu et a stimulé tes sens. Mais à l'intérieur, dans le renfoncement le plus creux de la poitrine, un bourdon trempé s'ébroue, un bout de métal frotte une cloche creuse de même composition.

Et l'Esprit tout entier se retourne comme un gant, les yeux se renversent au dedans pour tenter de percevoir cette menace de derrière l'extérieur, qui commence à poindre, aussi inexorable et inarrêtable qu'un soleil noir qui se lève, et dont on sent déjà les ramifications envahissantes dans les trames de la moelle épinière.

Putain c'est quoi ça ?

Y'a des dauphins dans le lagon ?