Ayaaa bordel.

Perso je sais pas si ça a été malaisant mais un jour je suis allé à Randstad et je savais déjà par réputation que c'était une agence de cons trop sérieux et trop corpo donc j'y allais un peu à reculons, alors que dans d'autres agences c'est ambiance plutôt cool.

J'arrive, déjà l'agence s'ouvre sur sonnerie avec une énorme porte blindée. J'aime pas l'ambiance.
Je monte à l'étage où ils sont. Là c'est vraiment du bureau open space avec des dizaines de personnes qui bossent, des coups de téléphone etc, c'est Wall Street.

Le type qui me prend a vraiment la gueule de l'emploi. Chauve, barbu, lunettes et tenue Décathlon.

On s'assoit, je me présente. Je vois qu'il commence à être bizarre. Le type était en train de faire une sorte de malaise. Je lui demande si il veut que j'aille chercher de l'aide tout ça. Il me dit qu'il va aller voir un collègue par lui-même. Je l'entend en train de dire "putain je suis vraiment pas bien, je sais pas ce que j'ai".. Mais ça se voyait qu'il était limite en burnout à cause de sa charge de travail ( ) enfin ambiance très cheloue, trop corpo, trop active.

Il prend 2min pour lui qu'il me dit, le temps d'aller boire un verre d'eau.

Je suis assis comme un con dans un bureau vide, en train de me demander ce que je fous là. Je suis clairement pas bien, je commence à m'impatienter et à me dire qu'il faut que je parte le plus vite possible.

Donc là il revient et je me lève d'un coup totalement furibond et je dis des trucs totalement étranges et disproportionnés du style "Bon je suis désolé mais faut que j'y aille. C'est vraiment pas pour moi. Je suis désolé de vous faire perdre votre temps, ça sera mieux pour vous si je pars, vraiment faites attention à vous c'est pas si important que ça vous savez dans votre vie cette boite"... Je suis certain qu'il a rien compris à ce que voulais dire et il me regarde bouche bée quitter son bureau puis l'open space, passer devant ses collègues médusés et je redescends l'escalier en me disant "Mais je suis con ou bien ?" puis je quitte le bâtiment et je fais la trajet retour chez moi sans réfléchir.

J'y suis jamais retourné. Je pense que j'ai surréagit à son malaise et que j'ai pris ça comme un signal que c'était un piège qui allait se refermer sur moi si j'acceptais une mission de chez eux. Le type m'a dégouté à vie de cette agence et clairement j'ai eu une mini crise existentielle et j'ai tout remis en question sur la vie active