ok les dresseurent, sortez les slips sales et les souvenirs glorifiés à la vaseline : on va causer du scénar de pokémon or/argent. ou plutôt du trou béant de narration qu'on appelle scénar, là où même une sextape d'octodur et de miaouss aurait plus de cohérence

déjà, la team rocket, ce cancer narratif : dans rouge/bleu c'était des mafieux, ok, ça tenait la route, y'avait un boss, giovanni, charismatique comme un daron toxico mais crédible. là ? les mecs ont été dissous, et décident de se reformer sans leur chef, comme si un groupe de gangbang se pointait sans queue. leur grand plan ? prendre le contrôle d'une station de radio pour... appeler giovanni. ouais ouais. comme si le mec allait se pointer à l'improviste, entre deux shots de tequila et un massage prostatique

et quand ils réussissent ? rien. le boss répond pas. aucune réponse, pas de retour de flamme, pas de vengeance, pas même un texto. le mec ghost la team entière comme un date tinder moche. et après ça ? hop, on les latte, ils s'excusent presque, et pouf, finito, rideau. même les méchant dans dora ont plus de persistance. t'as littéralement désamorcé une organisation criminelle en les unfollowant de la radio

et parlont du rival, ce sous-végéta avec un balai dans le fion. le mec te parle mal, pique un pokémon, et son arc narratif c'est littéralement "je suis méchant parce que... je suis énervé". aucune évolution, aucune remise en question, même pas une larme de shonen versée sous la pluie. tu le recroises 15 fois, tu lui claques les dents à chaque fois, et le mec continue de faire le thug comme un mec qui s'est fait humilier mais continue d'envoyer "cc ça va" à 3h du mat

le reste du jeu ? tu fais des badges, des allers-retours entre des villages qui ont autant d'ambiance qu'un tupperware vide, et une fois la ligue battue, t'as un mini twist : "retour à kanto". tout le monde crie au génie. mais y'a rien à y faire. les villes sont creuses, les persos ont le charisme de crottes de nosferapti, et le seul moment “épique”, c'est red. posé comme un panneau de signalisation, muet, sans intro, sans raison, juste là pour se faire battre comme un vieux sextoy qu'on a ressorti par ennui

donc ouais. pokémon or/argent, c'est pas un scénar, c'est une balade. une longue, lente, molle promenade où tout est prévisible, mal construit, et où même les grandes menaces s'écroulent parce que leur boss décroche pas son tel

merci d'avoir lu ce thread sponsorisé par la logique et le respect narratif. les nostalfags peuvent aller se masturber sur leur cartouche jaunie, moi j'ai fini le ménage

Des doigts ?