Voici un résumé clair et concis de cette affaire sordide, en 25 points max :

🔍 Enquête sur les "castings secrets" de Jean-Marc Morandini :

Depuis 2006, Morandini aurait organisé de faux castings sous l'identité fictive de Catherine Leclerc, pour des projets douteux.

Cette soi-disant agente de casting contactait de jeunes comédiens via mail ou réseaux sociaux.

Derrière cette identité : Jean-Marc Morandini lui-même, ainsi que deux autres personnes citées (Kevin Vatant et Quentin Monot).

L'affaire ne date donc pas seulement des "Faucons" révélés en 2016 par Les Inrocks.

Morandini projetait un remake du film érotique US "Ken Park", aux thématiques très dérangeantes.

Un jeune homme de 19 ans, Quentin*, est approché via Skyblog pour ce projet.

Le "casting" se déroule directement chez Morandini, rue de la Pompe à Paris, pas dans un studio pro.

Quentin y va avec son frère mineur de 17 ans, qui est également confronté à la situation.

Première question du "casting" : "T'es hétéro ou homo ?"

Le journaliste commence alors à demander progressivement à Quentin de se déshabiller.

Puis finit par lui demander de se masturber devant la caméra.

Quentin refuse, mais Morandini insiste, allant jusqu'à lui proposer des magazines pour "l'aider".

Pendant ce temps, il tente un rapprochement avec le frère mineur.

Quentin finit par refuser catégoriquement et se rhabille.

Morandini lui donne 80€ pour ses frais de déplacement, preuve toujours traçable aujourd'hui.

Cette méthode rappelle un schéma d'abus psychologique : gain de confiance, isolement, pression.

Le casting a donc servi de prétexte à des demandes sexuelles inappropriées et potentiellement illégales.

L'identité "Catherine Leclerc" a été liée à plusieurs identités numériques, mais seule celle de Morandini est clairement impliquée.

En France, créer un faux compte n'est pas un crime s'il ne s'agit pas d'usurpation d'identité réelle.

Toutefois, aucune charge n'a été retenue contre les deux autres individus cités.

Les éléments recueillis sont accablants mais les zones grises légales rendent les poursuites difficiles.

L'enquête souligne un comportement répété, structuré et prédateur, sur plusieurs années.

La presse avait déjà mis en lumière l'affaire en 2016, mais ces nouveaux témoignages renforcent la gravité.

Il s'agit d'un système de manipulation bien huilé, utilisant les rêves de jeunes comédiens.

L'affaire met en cause la protection des jeunes dans le milieu artistique et le manque de régulation des castings non encadrés.