"Bienvenue dans la Crim’ monsieur Célestin Chancla !"
28 messages
Mise à jour: il y a 4 mois
NikoNikoNii
il y a 4 mois
2
Brad_Delsonne
il y a 4 mois
Vote 4 + je plante ma tente
ThePinkkMan
il y a 4 mois
Réponse 2 !
Dhauentu
il y a 4 mois
Vote 2
Edit: J'avais pas vu qui était l'auteur
PubliusOvidius
il y a 4 mois
3 votes pour la 2
1 pour la 4
Je clôture les votes à 14h30 pour enchaîner assez vite les premiers chapitres
LawStreet
il y a 4 mois
Fic à potentiel je m'installe mon bon Khey
boulogneTARE
il y a 4 mois
Non pas le retour de ces topics de merde putain
[Mathieu52]
il y a 4 mois
La 1
Brad_Delsonne
il y a 4 mois
Non pas le retour de ces topics de merde putain
Bienvenue dans la crim boulogneTARE
PubliusOvidius
il y a 4 mois
Suite dans 5 minutes
PubliusOvidius
il y a 4 mois
Mais, il est en train de fumer lui là-bas. Ce n'est pas interdit depuis des années dans des bâtiments comme celui-ci ?
Après un temps d'hésitation, vous vous dirigez vers le bureau de l'homme à la cigarette puis vous plantez devant lui. Son attention se déplace de son ordinateur à votre personne. Il attend que vous parliez le premier, mais rien ne vous vient. Maintenant que vous lui faites face, vous vous révélez terrifié par sa physionomie.
CHAPITRE 2 : LE SENS DE L'ACCUEIL
- Je peux faire quelque chose pour vous ?
- Euh... Votre cigarette...
- Pardon ?
- Est-ce que vous pourriez éteindre votre cigarette s'il vous plaît ?
- Putain, mais t'es qui toi ?
- C'est juste que c'est interdit...
- Et en quoi ça te regarde et qu'est-ce que tu fous là ? Je te connais même pas, tu es là pour quoi ?
- Je... Je...
- Il y a problème ?
- Il est à toi celui-là ? Parce que je crois que je vais me le faire.
- Non, je ne le connais pas. Pourquoi vous êtes là monsieur ?
- J'avais rendez-vous pour la nouvelle brigade...
- Oh, vous êtes un des nouveaux, bienvenue alors.
- Tu ne vois pas qu'il se fout de ta gueule. Il est trop jeune, est apeuré et a un sérieux problème de condition physique. Ça ne peut pas être le chasseur. Lui, c'est Bambi.
L'homme à la cigarette se lève de sa chaise et vous toise du regard, visiblement très remonté par votre demande.
- Mais calme-toi, voyons Barthod, qu'est-ce qu'il te prend ? Mike !
- Un problème Camille ?
- Barthod veut se faire un mec.
- Te mêle pas de ça Magic Mike, c'est entre lui et moi.
Le dénommé Barthod vous attrape par le col et vous tire d'un coup sec à lui. Vous êtes désormais à moitié étendu sur son bureau. Le colosse Mike intervient et s'agrippe alors à lui pour tenter de le retenir. Le cou étranglé par votre propre col, vous ne pouvez pousser le moindre cri.
- Mais qu'est-ce que tu fais, vieux ?
Une grosse voix tonne alors dans toute la salle et immobilise le petit groupe.
- C'est quoi ces conneries ? Cessez tout de suite. Monsieur Chancla, je ne peux pas vous laisser deux minutes sans que vous semiez la zizanie dans mon département ? Barthod, relâchez-le.
Barthod continue de vous tenir ainsi quelques instants, toujours contenu par Mike, puis finit par enfin vous libérer.
- Monsieur Chancla, dans mon bureau. Immédiatement !
D'un pas pressé et vous massant le col, vous entrez pour la seconde fois de la journée dans le bureau du commissaire. Ce dernier vous emboite le pas après avoir glissé quelques mots à un agent et referme la porte derrière lui.
Vous vous exécutez sans dire un mot. Le commissaire se rassied derrière son bureau et se penche vers vous avec un air sérieux.
- Bon, j'ai vérifié vos dires. Il y avait effectivement un dossier à votre nom à la Caf jusqu'à il y a peu qui correspond à votre profil.
- Il y avait ?
- C'est là que j'ignore ce qu'il s'est passé, mais vous vous êtes retrouvé comme candidat à un poste que nous proposons et validé comme si vous aviez réussi les tests. Vous n'êtes donc plus bénéficiaire du RSA et avez été nommé major de police dans la nouvelle brigade criminelle que je forme.
Ils ont clôturé mon dossier au RSA !
- Mais, ça ne peut pas être vrai...
- Malheureusement si. Je vais déclarer cela à l'administration pour que la situation soit régularisée au plus vite. D'ici là, je suis dans l'obligation de vous considérer comme un élément de cette brigade.
- ...
Mais quelle vie de merde ! J'espère au moins que cela n'a pas annulé ma demande d'AAH.
La porte est frappée par deux fois avant d'être ouverte. Vous vous retournez.
- Vous m'avez demandé ?
- Oui, asseyez-vous Barthod. Et bordel de ... Éteignez-moi cette foutue cigarette !
Sans broncher, la cigarette bien pincée entre les lèvres, Barthod vous rejoint et s'assoit sur la chaise à côté de la vôtre.
- Vous êtes sourd maintenant ?
- Allez-y, faites-moi arrêter.
- ...
- C'est mon dernier jour ici, qu'allez-vous faire ? Me virer ?
- Bon... passons pour cette fois. Voici le major Chancla, le premier élément de la brigade qui remplacera numériquement la vôtre. Les deux officiers doivent arriver en début de semaine prochaine. Major Chancla, je vous présente le lieutenant Joseph Barthod qui part en retraite.
Barthod tourne la tête dans votre direction. Il vous toise de son air blasé et légèrement hautain pendant quelques secondes, puis revient au commissaire.
- C'est une blague, Pierre ? Il a encore de la bave au menton et a peur de son ombre.
- Ça, c'est mon problème. Il me semble que vous avez encore une déposition à aller prendre avant ce soir pour boucler votre dossier. Prenez-le avec vous pour qu'il fasse du terrain.
- Je ne suis pas une nounou.
- Non, mais vous êtes encore sous mes ordres jusqu'à ce soir, donc vous levez votre cul de ma chaise et vous l'emmenez avec vous sans faire d'histoire. Me cassez pas les couilles pour votre dernière après-midi.
- Mmmpf.
Vous regardez l'échange sans dire un mot, ressentant plus que jamais que vous n'êtes pas à votre place ici. Barthod se lève et quitte le bureau, ne laissant qu'une traînée de fumée derrière lui. La porte claquée, vous vous tournez à nouveau vers le commissaire qui porte un regard lourd sur vous, comme s'il attendait quelque chose de votre part. La porte s'ouvre à nouveau et une tête apparaît par l'entrebâillement.
- Putain, mais tu viens gamin ? On décolle !
- J'arrive !
_________________
Après un trajet des plus silencieux, Berthod arrête la voiture dans une zone pavillonnaire, devant une de ces maisons aux nombreuses jumelles.
- Bien, gamin, on oublie ce qui s'est passé tout à l'heure et on fait notre job. Tu regardes, tu écoutes et tout devrait bien se passer. C'est juste une formalité de fin de dossier, ça ne sera pas long. J'ai des bières qui m'attendent pour ma retraite anticipée.
Vous sortez de la voiture et vous dirigez vers un petit portail vert. Alors qu'il s'apprêtait à presser le bouton de l'interphone, Berthod se retourne vers vous.
- J'ai failli oublier mon cahier pour mes notes. Va dans le coffre s'il te plait, et prend le grand cahier bleu avec un signet rouge et blanc.
- Bien sûr.
Vous retournez à la voiture, ouvrez le coffre et trouvez un grand cahier correspondant à la description de votre collègue. Alors que vous alliez refermer le coffre. Le grésillement de la radio se fait entendre.
- Lieutenant Berthod, êtes-vous dans les alentours du quartier Boucicaut près de la forêt ? Nous avons besoin de quelqu'un. Lieutenant Berthod, répondez.
J'ai vu le panneau, nous sommes passés devant il y a quelques minutes.
Qu'allez-vous faire ?
1) Signaler à Berthod l'appel radio.
2) Ne rien dire et aller faire la déposition.
Dhauentu
il y a 4 mois
Vote 1
Brad_Delsonne
il y a 4 mois
Vote 1
PubliusOvidius
il y a 4 mois
Suite dans 2 minutes
PubliusOvidius
il y a 4 mois
- Euh... Lieutenant Barthod ! Il y a la radio qui vous demande.
CHAPITRE 3 : LE GRAND BAIN
- Ici le lieutenant Barthod, à vous.
- Un 45-7, voire un 24-2 nous a été signalé à l'allée au bois, dans le quartier Boucicaut. Il faut quelqu'un de chez nous là-bas et vous êtes le seul à proximité. Un agent de police vous y attend.
- On arrive.
Barthod reprend rapidement sa place de conducteur.
- Remonte gamin, il faut qu'on y aille et vite !
À peine avez-vous repris votre place de passager que Barthod démarre à toute vitesse en direction du lieu convenu.
- C'est quoi un 45-7 et un 24-2 ?
- Potentiel enlèvement, voire potentiel meurtre.
- Ah...
- Bienvenue dans le grand bain.
Après quelques virages pris à vive allure, vous vous retrouvez coincés derrière plusieurs voitures à un feu, ce qui agace votre chauffeur.
- T'as jamais fait de terrain, pas vrai ?
- On ne peut pas vraiment dire ça.
- Alors fais-moi plaisir, attrape le gyrophare dans la boite à gant et pose-le sur le toit.
Vous ouvrez la boite à gant et en sortez l'outil lumineux. Ce n'est pas sans une pointe d'excitation que vous baissez votre vitre et déposez le gyrophare sur le toit.
- Et maintenant, accroche-toi.
Sous le cri strident de la sirène, Barthod braque à droite et remonte la rue, faisant fi du feu et des autres voitures. Tous s'écartent ou s'arrêtent devant vous, tandis que le lieutenant fait prendre toujours plus de vitesse à votre voiture.
- On a le droit de faire ça ?
- Mais à quel point tu débarques toi ? Bien sûr. Bienvenue dans la Crim'.
Vous ne pouvez retenir un sourire, transporté par l'adrénaline de la situation. Barthod slalome entre les voitures qui, paniquées par le bruit de la sirène, se rangent en catastrophe sur le bas-côté. Vous vous tenez fermement à la poignée de votre portière tandis que les pneus crissent dans ce virage que le lieutenant avait failli manquer.
- Tu devrais savoir, major Chancla, que dans le cas d'une disparition, chaque instant compte. La plupart des kidnappés sont tués dans les 72 heures. C'est donc à toi de te donner les moyens pour les retrouver le plus vite.
Après un ultime virage serré, Barthod vous engage dans la rue menant aux dernières maisons dans la forêt nommée l'allée du bois. Votre voiture ralentit tandis que vous vous enfoncez dans l'allée. Seuls les arbres désormais vous entourent.
Près d'une petite place enherbée, un policier vous fait signe. Barthod arrête la voiture à sa hauteur et ouvre votre fenêtre.
- Bonjour messieurs. C'est vous qu'on envoie ?
- Oui. Où est-ce que c'est ?
- Sur la place. Un randonneur a trouvé des effets personnels couverts de sang dans l'herbe. Garez-vous après ma voiture le long de l'allée.
Barthod suit les recommandations du policier et se gare. Il prend son grand cahier, jette la cigarette qu'il vient de terminer et en allume une nouvelle. Vous partez ensemble rejoindre l'agent.
- Qu'est-ce qu'on a ?
- Une chaussure et un portefeuille. Tout est couvert de sang. Il y a de l'argent, une carte bancaire et une pièce d'identité dans le portefeuille. On peut exclure la tentative de vol.
Vous vous dirigez vers le lieu indiqué par l'agent. Barthod ouvre alors son grand cahier, regarde autour de lui et commence à y noter des informations.
- À quelle heure le randonneur les a-t-il trouvés ?
- Il y a deux heures. J'ai déjà pris les photos pour pouvoir fouiller le portefeuille.
- Et il est où là, notre randonneur ?
- Il devait partir, un rendez-vous important. J'ai pris ses coordonnées.
Vous vous approchez de l'endroit où se trouvent les effets personnels, au bord du petit espace d'herbe, cachés par les premières ronces.
- Une chaussure à talon verte, pied gauche, et un petit portefeuille en tissu. Vous avez des gants, vous pouvez me montrer la carte d'identité.
L'agent s'exécute et vous tend la pièce d'identité.
- Léa Vacquerie, 21 ans. On a prévenu les parents, une école ?
- Les deux. Elle est absente de cours depuis ce matin. La mère est à la maison si vous le souhaitez. Le père est en déplacement à l'étranger.
- Et vous n'avez rien vu d'autre autour de cette petite place ?
- Non, commissaire. Rien qui ne m'ait marqué.
- Bien, vous avez fait un bon boulot. Faîtes venir la police scientifique, les chiens et finissez de baliser. On part sur une disparition.
Barthod se tourne vers vous.
- Qu'est-ce qu'on fait maintenant, gamin ?
- Euh...
- ...
- On va poser des questions à la famille ?
- Exact, même si t'es un peu lent. Pas le temps d'attendre la scientifique. C'est une disparition, chaque heure compte. Prends l'adresse et saute dans la voiture.
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PubliusOvidius
il y a 4 mois
Vous sonnez à la porte d'une belle demeure des quartiers chics de la ville. Barthod, sans cigarette pour la première fois depuis que vous le connaissez, fixe la porte sans sourciller, d'un air neutre, son grand cahier à la main. Vous avez désormais aussi le vôtre, que votre collègue vous a donné, avec l'instruction d'y noter tout ce que vous pourriez trouver intéressant ou ayant le potentiel de devenir important plus tard. Vous êtes stressé par cette situation toute nouvelle. Il y a encore quelques heures, vous étiez un jeune homme de 25 ans, inactif depuis la fin de ses études, et à présent, vous vous apprêtiez à enquêter sur la disparition d'une jeune femme en tant qu'agent de police. Vous vous laissiez balloter par les évènements, ne parvenant pas encore à saisir la réalité de votre condition actuelle. Après quelques instants, la porte s'ouvre, dévoilant un visage marqué par l'inquiétude.
- Bonjour Madame.
- Bonjour. Vous êtes les policiers pour ma fille ?
- Tout à fait. On peut entrer ?
- Bien sûr. Je vous emmène au salon. J'ai fait du café.
Vous suivez la maitresse de maison qui vous fait installer dans les fauteuils d'un élégant salon, aménagé en accord avec le luxe de la bâtisse. Alors que Mme Vacquerie repart en direction de la cuisine, Barthod se tourne vers vous.
- Tu aurais déjà dû commencer de noter toutes les indications que la maison, la décoration te donnent. Les photos de familles, c'est toujours quelque chose que tu dois rapidement chercher : Est-ce qu'il y en a ? Si oui, en quelle quantité ? Pour quelles occasions ? La composition de la famille ? Sont-ils heureux sur les photos ?
- Je comprends.
- Je vous ai apporté le sucre pour que vous dosiez vous-même.
- C'est très gentil, Madame. Sachez que nous ne sommes pas là pour vous faire peur, nous allons seulement vous poser des questions pour comprendre où pourrait être votre fille. C'est tout à fait possible qu'il n'y ait rien de grave, vous ne devez pas paniquer.
- Je comprends.
- Alors...
Qu'allez-vous faire ?
1) Rester écouter les questions de Barthod en silence et prendre des notes.
2) Participer activement à la discussions. En plus de la prise de notes, vous prendrez l'initiative de poser des questions.
3) Vous demanderez à Mme Vacquerie si vous pouvez pendant ce temps faire un tour dans la maison à la recherche d'éventuelles indices. Ils font souvent ça dans les films policiers.
PubliusOvidius
il y a 4 mois
Haut
Zelhaan
il y a 4 mois
Dsl crayon jai trop mal au dent pour lire la suite mais ça a l'air sympa
Dhauentu
il y a 4 mois
Vote 3
C'est vraiment sympa ce début
PubliusOvidius
il y a 4 mois
Haut
PubliusOvidius
il y a 4 mois