BLACKPILL : TOUT LE MONDE est SCHIZO au 21ème siècle
13 messages
Mise à jour: il y a 5 mois
PP2027
il y a 5 mois
up
PP2027
il y a 5 mois
Avant c'était quelque chose qui n'était probablement vécu que par une minorité de célébrités, maintenant tout un chacun y est exposé.
khey_peruu
il y a 5 mois
j'en pense que t'as meme pas été foutu d'aller regarder la definition de schizophrene sur google
jsmz
il y a 5 mois
Intéressant.
Être de gauche avec mes amis et défouler ses pulsions de facho sur le forum, je suis sûr que plein le font ici
PP2027
il y a 5 mois
j'en pense que t'as meme pas été foutu d'aller regarder la definition de schizophrene sur google
pas au sens médical
nicelol_dirty
il y a 5 mois
D'accord, mais là, je veux niquer l'OP. Tu comprends ça ???
Malthanel
il y a 5 mois
Selon la biologiste allemande Meike Stoverock, 80 % des femmes sont sexuellement attirées par 20 % des hommes. Vous étiez en train de passer un dimanche empli de joie et de sérénité ? Toutes mes condoléances. Car depuis la parution de son essai Female Choice aux éditions Tropen (février 2021, 352 pages, en allemand seulement), la chercheuse fait feu de tout bois : elle défend sa thèse dans les pages de la presse d'outre-Rhin (Die Zeit, Der Tagesspiegel, Der Standard, la radio Deutschlandfunk Kultur), répond aux questions des lecteurs sur son site, et commence à faire parler d'elle en anglais (For Better Science).
80 % d'hommes indésirables, donc. Un chiffre tout proche de celui avancé par le professeur Mark Regnerus, en 2017, dans son livre Cheap Sex (Oxford University Press) : 20 % des hommes de 25 à 50 ans suscitent l'intérêt de 70 % des femmes. On enfonce le clou ? Allez ! En 2009, le site de rencontres OkCupid révélait que les femmes jugent 80 % des hommes « pas attirants » (une étude si polémique qu'elle a dû être supprimée d'Internet, mais le site TechCrunch en a gardé la trace). Pour celles et ceux qui poseront la question : en l'état actuel de nos connaissances, vous ne pouvez pas retourner l'équation. Les hommes sont moins sélectifs que les femmes (mais ce n'est pas l'objet de cette chronique).
Vous venez d'entendre un bruit sourd ? C'est normal, ce sont les fondements de notre mythologie amoureuse qui viennent de s'écraser en bas de votre immeuble. Tout comme nos mantras préférés : « chaque personne possède une âme sœur quelque part », « la nature est bien faite », « chacun finit toujours par trouver chaussure à son pied ».
Disponibilité des hommes, sélectivité des femmes
Revenons à Meike Stoverock, puisque c'est elle qui fait l'actualité. Selon ses travaux, le fonctionnement standard de l'espèce humaine (et de la plupart des espèces animales) oppose la disponibilité des hommes et la sélectivité des femmes (ils proposent, elles disposent). Les partenariats se forment pour trois ou quatre ans, le temps d'assurer la gestation et les premières galipettes d'un enfant. Cette durée est encore observable aujourd'hui : c'est celle du désir des femmes pour leur partenaire. Leur libido se porte ensuite ailleurs. Si le cadre monogame les empêche de passer à l'acte, alors leur libido se met en sommeil même si, bien sûr, d'autres raisons peuvent susciter la décrue de leur désir. (Cette situation vous semble-t-elle terriblement familière ?)
PabloFatigue
il y a 5 mois
Il y a une idée fascinante qui mérite d'être explorée plus en profondeur et qui m'obsède qui pourrait s'inscrire dans le cadre d'une forme d'hyperstition ( (grosso modo l'idée que des récits, des spéculations et des concepts peuvent influencer le réel et le transformer) contemporaine, le concept de "persona" numérique prenant une dimension autonome.En ligne, les individus construisent une version d'eux-mêmes qui, contrairement à la façade qu'ils arborent consciemment dans la réalité physique, devient une sorte de double "moi", sans que cela soit perçu comme une fiction ou un masque.
L'identité numérique, avec ses interactions virtuelles, ses pseudonymes, et son rôle dans des discours souvent plus radicaux ou éloignés des comportements réels, crée un espace où la frontière entre réalité et fiction devient floue. On pourrait dire qu'elle permet de "spéculer" sur une autre version de soi, une projection qui, au fil du temps, finit par influencer nos actions et notre perception du monde.
En un sens, cette persona numérique pourrait être un produit d'une hyperstition : une idée, un concept (le soi virtuel), qui finit par devenir une réalité tangible dans l'expérience subjective des individus.
Cela rappelle la théorie deleuzienne de la schizo-analyse, où la fragmentation du moi et la multiplicité des identités seraient vues comme un processus propre à l'ère postmoderne. Cette dissociation entre l'identité réelle et numérique pourrait alors conduire à une tension, où l'individu est sans cesse tiraillé entre plusieurs versions de lui-même, chacune ayant ses propres codes, langages et comportements.
Il est probable que cette hyperstition numérique soit une réponse à la complexité de l'existence contemporaine, où l'individu tente d'explorer et d'occuper différents rôles pour répondre à des attentes, des désirs, et des pressions sociales et culturelles.
VOUS EN PENSEZ QUOI ?????
C'EST LE MEILLEUR ENDROIT POUR EN PARLER
Crude13
il y a 5 mois
J'ai, au contraire, l'impression que les identités numériques tendent à libérer les individus de leur hyperstition. Combien d'entre nous n'utilisent pas l'anonymat des réseaux comme une soupape bonne à soulever pour déverser notre bile?
Il ne s'agit pas là d'une construction d'un second visage totalement déconnecté du réel mais plutôt d'une consolidation de notre moi qui solidifie peu à peu notre personnalité et peut parfois même la rendre plus tangible. En d'autres termes, les joutes écrites et verbales qui se déroulent sur internet forgent une partie du Moi qu'on exportera ensuite en dehors du virtuel.
A l'inverse, les hyperstitions pre-internet étaient bien plus flippantes. Le Moi du privé, celui-là, on ne le montrait à absolument personne. On le savait ou le pensait fou, complètement hideux et absolument insortable. Non seulement il n'y avait aucun exutoire mais de surcroît, on le diabolisait comme un tabou absolu.
PP2027
il y a 5 mois
J'ai, au contraire, l'impression que les identités numériques tendent à libérer les individus de leur hyperstition. Combien d'entre nous n'utilisent pas l'anonymat des réseaux comme une soupape bonne à soulever pour déverser notre bile?Il ne s'agit pas là d'une construction d'un second visage totalement déconnecté du réel mais plutôt d'une consolidation de notre moi qui solidifie peu à peu notre personnalité et peut parfois même la rendre plus tangible. En d'autres termes, les joutes écrites et verbales qui se déroulent sur internet forgent une partie du Moi qu'on exportera ensuite en dehors du virtuel.
A l'inverse, les hyperstitions pre-internet étaient bien plus flippantes. Le Moi du privé, celui-là, on ne le montrait à absolument personne. On le savait ou le pensait fou, complètement hideux et absolument insortable. Non seulement il n'y avait aucun exutoire mais de surcroît, on le diabolisait comme un tabou absolu.
Merci pour ton retour khey.
Je comprends que tu puisses voir ça comme une catharsis bénéfique qui rend le soi plus tangible
En fait, la manière dont je vois les choses c'est que l'anonymat et l'absence de responsabilité immédiate dans le monde numérique permettent à certains de projeter des aspects d'eux-mêmes qu'ils ne voudraient pas ou n'oseraient jamais afficher dans la sphère publique réelle. Ce qui pourrait effectivement être perçu comme un moyen de soulager des tensions...peut aussi devenir une excuse pour échapper à la complexité de l'autorégulation sociale laquelle est essentielle à la construction de l'Homo Sapiens animal social par excellence.
En cela, loin de "solidifier" le Moi, cela peut créer une dissociation encore plus marquée entre l'identité numérique et l'identité réelle.
Ensuite, il y a un point crucial : si l'exutoire numérique est positif pour l'individu, qu'en est-il de l'impact sur autrui ? Ce double jeu identitaire peut engendrer des dérives toxiques, où la persona numérique se mue en un espace permissif pour des comportements dégradants ou destructeurs. (et autodestructeurs)
À cet égard, la liberté que tu célèbres pourrait se traduire par une fragmentation du réel, créant des sphères virtuelles où l'empathie et la responsabilité disparaissent, au détriment de la société tout entière.
Cette consolidation que tu mentionnes du moi n'est ce pas plutôt une persona grotesque qui n'a rien de cathartique mais qui devient plutôt une forme caricaturale du Moi, déconnectée de tout rapport au réel et à autrui...La frontière entre exutoire et déformation est mince, (et les espaces numériques tendent à amplifier certaines tendances individuelles de manière disproportionnée regarde où nous échangeons), et parfois délétère pour le "Moi" comme pour les "autres".
SoldierB0y
il y a 5 mois
Tu racontes n'importe quoi tu es sûrement déscolarisé depuis des années.
Tu as entièrement raison je partage ton avis.
Je t'apprécie l'op.
Dégage d'ici maintenant
PP2027
il y a 5 mois