Ouai du coup faites pas de gosses et laissez les abrutis qui rendent le monde merdique continuer à en faire.

Puis en fait l'op t'es qu'un être humain perdu dans la hylée, tu sais rien de l'externe, si ça se trouve le monde des morts est encore pire.
Puis l'humanité est un grand projet commun, on a tous un rôle à jouer et oui il arrive de la merde, mais c'est justement ça qui nous garde vivant. L'ennui, la lassitude du confort et la monotonie sont une mort avant l'arrêt du cœur. C'est parce qu'il y a des risques et des efforts à fournir que la vie vaut le coup. Et si t'es capable de constater qu'il se passe des choses horribles, tes contemporains en sont aussi capables et c'est à vous d'agir pour empêcher ça. Y'a pas de règles, pas de limites, rien qui n'interdisent de manifester quelconque réalité.

Si tous les êtres humains peuvent reconnaître le mal qu'il y a dans le monde, c'est justement l'argument parfait pour continuer a procréer et éduquer les générations futures à faire mieux.
Toute civilisation qui se laisse aller au nihilisme primaire finit par s'éteindre, c'est bien pour ça que la croyance est ancrée en l'homme. Et aujourd'hui en occident on est bien loin du paganisme ou du polythéisme, donc notre système de croyance ne peut être que la moralité divine monothéiste et c'est à ça qu'elle sert - à perpétuer le meilleur en l'homme par la transmission morale qui permet à chaque génération de faire mieux que la précédente.
Mais face aux avancées du malthusianisme, des idéologies trans-humaines et déconstructivistes-matérialistes, on se retrouve avec un combat direct entre Dieu et le diable. Les deux sont des parts interdépendantes du monde cependant. La matière ne doit jamais primer sur la morale, sinon on construit la morale en fonction de la matière et c'est là qu'on entre dans des systèmes de croyance corrompus, opportunistes et intéressés. Mais la morale sans matière ne survit pas longtemps puisque la matière est une condition à l'existence. La matière doit respecter la morale et la morale respecter la matière. Refuser de procréer, c'est abandonner les deux, c'est un suicide au sens existentiel, c'est trahir 1 million d'années d'évolution humaine.