À l'intérieur, la destruction bat son plein. Tout y passe, tout part en morceaux : les planchers, les cloisons, les tuyauteries, les câbles électriques et même l'escalier… Le proprio, lassé par l'inaction de la justice, a profité de l'absence des occupants pour reprendre son bien. À sa façon. C'est-à-dire en le saccageant. Avant de partir, il entasse les effets personnels des squatteurs sur le trottoir et prend le temps, avec son complice, de murer la porte et les fenêtres du rez-de-chaussée. À noter : parmi les badauds, personne n'a appelé la police. Au contraire, on sent chez tous les témoins de la scène un immense soulagement.