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C'est fake
50k happiness manager ahahaha

Retirer l'épargne du reste a vivre aya

A l'époque ou j'étais responsable de la protection incendie sur les paquebots, j'étais payé que 2000€ net

Bordel ce salaire pour un bullshit job

On dirait un troll du forum

C'est quoi le problème, elle épargne mieux que 80% des gens ?
Ah oui c'est une femme

Moins de dix jours après sa complainte, Carla pousse la porte de l'entreprise et passe deux entretiens pour devenir « happiness manageuse ». Trois jours plus tard, la boîte, visiblement pas rancunière, l'embauche. « Rapide et simple », plaisante-t-elle. Dix ans plus tard, Carla a changé d'entreprise, mais elle est toujours happiness manageuse. « D'ailleurs, happiness manageuse, c'est un raccourci, on dit plutôt chief happiness officer ou office manageuse », souffle la jeune femme de 34 ans.
« Les gens pensent souvent qu'il ne s'agit que d'événementiel »
Il n'y a pas que le nom qui souffre de raccourcis dans ce métier, apparu en France il y a une dizaine d'années, où il a notamment séduit les entreprises de services, de nouvelles technologies et les start-up. « Souvent, on pense que je ne sers qu'à faire rire les gens. Mais je ne suis pas le clown de l'entreprise, ni la maman des salariés ou une sorte de directeur de colonie », poursuit la trentenaire.
Car son métier, particulièrement présent dans les entreprises avec une culture axée sur le bien-être des employés, ne se cantonne pas aux séminaires, aux soirées d'entreprise, aux teams building ou aux déjeuners d'équipe. « Les gens pensent souvent qu'il ne s'agit que d'événementiel, mais il y a aussi une grosse partie ressources humaines », insiste Carla. « Mon boulot, c'est de faire en sorte que les salariés soient contents d'être au travail, qu'ils soient dans les meilleures conditions possibles pour travailler, que ce soit au niveau du matériel, du contrat de travail, de l'environnement, tout ce qui les concerne en tant que salarié de l'entreprise », détaille Carla.
D'ailleurs, c'est elle qui s'occupe des salariés dès le moment où ils arrivent dans l'entreprise, à leur embauche : « Je fais en sorte qu'ils aient tout ce qu'il leur faut, leur matériel, leurs accès, leur contrat de travail, leur mutuelle et même un abonnement de sport s'ils le veulent », poursuit-elle. Si Carla adore le côté « humain » de sa profession, c'est que dans sa vie professionnelle comme dans sa vie personnelle, la trentenaire est « très sociable » : « C'est un métier où je suis en contact avec tous les salariés de la boîte, du directeur général à l'informaticien en passant par les alternants, je parle à tout le monde dans l'entreprise. »
Un métier « couteau suisse »
Au-delà des salariés, Carla s'occupe également de la gestion des bureaux de l'entreprise au quotidien. Et quand sa boîte décide de changer de locaux, c'est aussi à la jeune femme de s'en occuper. « J'ai tout géré, j'ai cherché les nouveaux bureaux, je les ai visités avec la direction, j'ai organisé le déménagement et j'ai fait en sorte qu'ils soient conviviaux », poursuit-elle avant d'ajouter : « Je suis un peu la garante de la culture de l'entreprise. »
Un métier « couteau suisse » dans lequel Carla n'a pas le temps de s'ennuyer. « Il n'y a pas une journée qui se ressemble, c'est ça qui me plaît. Et puis, ça reste un métier où on aide les gens et où on les rend heureux, c'est gratifiant. » Cette polyvalence, c'est paradoxalement l'un des problèmes de sa profession, selon Carla : « C'est un métier nouveau et un peu fourre-tout. Étant donné qu'il n'y a pas d'études d'office manager, les missions sont parfois totalement différentes d'une entreprise à l'autre. »
Un salaire qui a doublé en moins de dix ans
Près de huit ans après avoir commencé, Carla a quasiment doublé son salaire, passant de 30 000 à 56 000 euros annuels. Avec 3 300 euros net par mois, la jeune femme estime qu'elle est « plutôt bien payée ». « Je vis correctement, j'ai un appartement chouette, je sors, je fais des activités, je pars en vacances et je peux même mettre un peu d'argent de côté », poursuit Carla. « C'est confortable, mais une fois que j'ai tout payé, il ne me reste pas non plus des milliers d'euros », ajoute-t-elle.

Un revenu que Carla complète en louant régulièrement son appart sur Airbnb et en vendant des vêtements sur Vinted. « Ça me permet de financer mes vacances et mes week-ends sans trop utiliser mon salaire ou mes économies », explique la jeune femme, qui met également chaque mois près de 600 euros de côté.
Carla fait néanmoins partie des bons salaires dans son domaine, car « en général, la moyenne est plus basse ». Un happiness manageur touche 37 000 euros par an en France et 42 000 euros annuels pour ceux qui exercent à Paris, où les salaires sont plus hauts. Mais pour la jeune femme, sa rémunération est « méritée » : « Je suis loin de la voler. Je travaille beaucoup, je suis sollicitée toute la journée, car dès que les gens ont la moindre question, c'est souvent moi qu'ils viennent voir. »
Aujourd'hui, Carla laisse progressivement la main sur l'événementiel. La jeune femme veut privilégier un peu plus la partie ressources humaines pour s'occuper, notamment, du recrutement. « Je suis en train de former quelqu'un pour reprendre ce côté-là et ça me plaît », conclut-elle.
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