En réalité, nous vivons tous dans une multitude d'univers parallèles simultanément, sous forme de version " brouillon ". Et il n'existe pas qu'une seule version brouillon mais une infinité. la conscience du sujet principal relie toutes ses versions et donc les différents univers. L'expérience que nous vivons au quotidien est la concentration de notre conscience sur une de ces versions de soi-même. Lorsque cette version meurt, la conscience redirige instantanément sa concentration sur une version au vécu extrêmement similaire à l'exception près qu'elle a réussi à survivre à l'évènement qui a tué la version précédente.

Ainsi, par la force des choses, je suis condamné à sauter d'univers en univers jusqu'à terminer dans l'univers principal, celui où je suis réellement immortel. Cependant, je ne pense pas que cela soit souhaitable car si je ne peux effectivement pas mourir, je peux tout de même souffrir et je suis donc amené à dériver indéfiniment dans le vide sidéral, suffocant, souffrant la faim et la soif ainsi que le manque de sommeil en même temps. C'est assez effrayant de savoir tout ça. Clairement not ready.

La conscience sera transférée dans un univers où je ne suis pas mort, peu importe le moyen. Mais ça n'empêche pas de souffrir horriblement. C'est juste que je ne peux pas mourir. Le transfert est instantané et inconscient, donc je ne m'en rends pas compte. Je ne remontes pas le temps en réalité, donc je ne peux pas avoir de souvenir de l'accident.

Je vais même aller encore + loin: A partir du moment où un danger potentiellement fatal plane sur soi, le changement de réalité est immédiat. Si quelqu'un commence à avoir de mauvaises intention sur vous, le changement de réalité s'active automatiquement. Quel que soit le danger (tornade, séisme, noyade, crime, chute, etc...) la réincarnation dans soi-même s'opère sans jamais s'en rendre compte

Enfin si, on s'en rend compte seulement quand on atteint 60 ans et que l'apparence du sujet principal est figé sur 25 ans, parce que oui, le processus de vieillissement est bloqué dans la propre réalité de celui qui l'a vit