La vie ne fonctionne tout simplement pas pour certaines personnes… et c'est comme ça. Si tu es allé à l'université, que tu as étudié l'informatique, et que tu ne trouves toujours pas de travail… tu as fait de ton mieux. Ce n'est pas ta faute.
Si tu as essayé de trouver l'amour, de te rapprocher de quelqu'un, d'avoir une copine, mais que ça n'est jamais arrivé… encore une fois, ce n'est pas ta faute.
Si tu as été gentil, sincère, respectueux, et qu'on t'a traité comme de la merde encore et encore… ce n'est toujours pas ta faute.

Ce que je déteste profondément, c'est cette vague de “gourous” de la red pill qui viennent te balancer : “Moi j'y suis arrivé, j'ai travaillé dur, donc si t'y arrives pas, c'est que t'es juste paresseux.” Non. C'est juste du biais de survivant, de l'arrogance enrobée de chance.

Aujourd'hui plus que jamais, c'est important de ne pas te blâmer pour des choses que tu ne pouvais pas contrôler. Si tu sais, au fond de toi, que tu as essayé. Que tu as travaillé. Que tu t'es battu de toutes tes forces… alors tu n'as pas à avoir honte. Même si, au final, tu restes là, seul, à pourrir dans ta chambre. Même si tu as été “envoyé”, brisé. Il n'y a pas de honte dans l'épuisement.

La vie est plus injuste que jamais. Avant, tu pouvais aller à la fac, avoir un diplôme, et construire une vie décente. Aujourd'hui, tout ça s'est effondré.
Alors il ne reste plus grand-chose… à part vivre le reste de ta vie comme tu peux. À ta manière. Et si c'est juste survivre, ou juste exister sans but… alors soit. C'est toujours mieux que de croire que c'est toi le problème.