Sauf que pour pas voir ces phénomènes, même en étant dedans, il faut être sacrément aveugle et refuser toute remise en cause. La misère sexuelle, c'est bon, j'ai donné aussi. C'est pas drôle. Mais faut être sacrément égocentrique pour penser que le but des féministes c'est de t'empêcher de baiser.

Ça c'est pour le coté imbécile. Pour le coté attardé, disons que s'ils sont vraiment dans la tranche 18-25, c'est assez inquiétant oui, on est censés aller au delà de ça un peu plus vite quand même.

Alors après, en effet, comprendre ça permet sans doute de mieux traiter les bestiaux, mais de grâce ne nous mettons pas à articuler des arguments construits pour les mettre dans la bouches de ces gens. C'est à eux de les construire et de sortir de leur logique de persécution.

Pas besoin de faire d'être misogyne et raciste pour parler de la misère sexuelle, des pressions que la société exerce chez les hommes, de l'asymétrie du jeu de la drague, des injustices qui touchent les hommes. Ça se fait très bien dans le cadre du féminisme, ou dans n'importe quel cadre d'ailleurs, pour peu qu'on assimile ce pré-requis: le respect qui est dû à chacun et que ces personnes quelque part demandent.

Oui, ça pue que le «puceau» soit ridiculisé et émasculé par le jugement social. Mais c'est débile de réagir à ça en considérant que les femmes sont des animaux et en demandant en retour à ce qu'elle les respecte.