Ça veut juste dire que d'un point du vue mondial, avoir un logement en vivant seul n'est pas acquis. On prend comme certains avantages sociaux post guerre mondiale pour acquis, et j'avoue que l'on tend par moment à se comporter comme des enfants capricieux.

Évidemment que c'est bon d'avoir un certain confort de vie, mais habituer les jeunes à l'abondance, avoir peur de punir, de frustrer les désirs des enfants c'est néfaste.

Je ne souhaite aucunement retourner à ce qu'il y'avait avant, mais là on stagne dans un modèle qui se pense libéral alors qu'il est socialiste. La France est empêtrée dans ce socialisme depuis la guerre, un des seuls pays qui dans les années folles était pacifiste et favorisait les droits du travail quand l'Allemagne préparait la guerre.

Ça ferait bien que les gens atterrissent un jour, je ne souhaite aucunement la guerre ou la famine, mais ce que l'on connait aujourd'hui comme progrès n'est pas acquis pour la plupart sur terre. Les plus à plaindre sont rarement ceux qui se plaignent le plus sur terre ou même sur ce pays, la SNCF, les étudiants, sont aucunement les plus à plaindre, mais on entend qu'eux.

Malheureusement on se réfère aux 30 glorieuses et aux dernières décennies comme repère pour critiquer la situation actuelle, sauf que ces années font figures d'exceptions temporaires du point de vue historique. C'est comme croire que la paix actuelle serait acquise, se reposer sur ses acquis sociaux, de paix, de logement, c'est le pire danger possible pour la vie.

Ce sont quand même les français qui étaient bien contents de la sécurité sociale, des aides pour le logement, mais maintenant ça chiale. C'est comme pour les médocs, dans une économie mondialisée, ça pose problème les prix des médicaments trop bas en France car on favorise les meilleurs acheteurs.