À quel point les humains sont superficiels.
Enfin je l'ai compris ? Je le savais déjà, mais c'est pire que ce que je croyais absolument tout tourne autour de ça comment ne pas devenir dingue ou finir dysmormophobe ? En réalité je m'en fiche de mon apparence quand je me regarde je ne sais pas quoi penser je me trouve moche mais cela ne me déprime pas comme la majorité des gens qui vivent à travers ça, au contraire j'en ai rien à faire.

J'ai comme une obsession envers la différence, surtout les anomalies ( les véritables et pas les gens qui sont dysmormophobique et exacerbe sur leurs physiques )

J'ai vue deux femmes qui été très laide, pas seulement mais difforme des physiques qui n'existe que rarement dans la réalité. D'une laideur à traumatisée des enfants sûrement et à choquer la plupart des gens. Je regardais ces femmes, j'étais intriguée je ne savais pas quoi penser. Je dépassais déjà le prisme du ‘ moche ‘ ça m'est égale, oui cette personne est moche à en faire pâlir la terre entière mais est-ce une raison d'en faire une fixette ? non, tout comme j'oublierai très certainement la personne qui me surprendrait avec sa beauté car cela me paraît sans importance des deux côtés. Mais j'étais à la fois admirative de leurs bravoure et leurs volontés d'exister malgres leurs physique très étrange et différent, continuer à vivre comme tout le monde en sachant que 99% des gens les jugeraient probablement, que au quotidien elles doivent sûrement se sentir comme des monstres.

Je trouve ça triste et émouvant à la fois, ce n'est pas une fausse empathie. C'était vraiment spécial comme situation, je me sentais mal. Mal avec tous mes complexes de me comparer, de me dire tu vois il y a toujours pire. On est tous le pire de quelqu'un, mais ces femmes sont le pire de tout le monde, et ça c'est inhumain.

Comme un corbeau dans un cimetière j'observe, je me sens triste pour ces gens. Je vois tomber les gens petit à petit , se dégrader petit à petit.
Et j'observe mon propre squelette où je peux apercevoir et même toucher certains de mes os, un corps recouvert de plaie. Les traces d'un passé. Ça me fait de la peine, j'ai l'impression d'être entourée de cadavre ambulant.

J'ai vue une femme qui me faisait peur parce qu'elle été un peu l'exemple parfait pour justifier mes propos, j'ai de la peine pour elle. Je ressens une profonde détresse dans son regard. Son apparence représente le niveau de superficialité physique le plus élevée.