C'est quoi un facho en vrai ?
19 messages
Mise à jour: il y a un mois
Valarow
il y a un mois
quelqu'un qui adhère a un grand nombre de ces points du fascisme https://www.lesnouveauxdissidents.org/single-post/2017/07/24/umberto-eco-14-signaux-pour-reconna%C3%AEtre-le-fascisme
MesureLeCrane
il y a un mois
quelqu'un qui adhère a un grand nombre de ces points du fascisme https://www.lesnouveauxdissidents.org/single-post/2017/07/24/umberto-eco-14-signaux-pour-reconna%C3%AEtre-le-fascisme
Un réactionnaire.
Non, rien à voir avec le fascisme.
VieilleBorgne
il y a un mois
Le fascisme c'est une doctrine d'un dictateur italien de 1922 à 1945
Mais bon de nos jours les gens sont ignares
IricZImour
il y a un mois
Du coup si c'est pas le fascisme c'est quoi ?
joyryde
il y a un mois
Un mec qui mange de la viande
ScrotumDeBezos
il y a un mois
Du coup si c'est pas le fascisme c'est quoi ?
Le petit théâtre de la gauche pour mobiliser son électorat
MesureLeCrane
il y a un mois
Le souci, c'est que le fascisme n'a jamais été défini clairement, donc ça laisse le champ libre aux pseudo politologues/philosophes de gauche pour mettre tout ce qu'ils n'aiment pas dedans. Il y avait pratiquement de tout, dans leurs rangs.
xhfvcueiovhrt
il y a un mois
Deesse_Yona
il y a un mois
optimus-prime
il y a un mois
En 2k25 si t'es pas de gauche, tes facho, raciste, nazi, macho etc...
ipa5600
il y a un mois
Une personne que les gauchistes n'aiment pas, ça va pas plus loin que ça.
LeGesteSain
il y a un mois
C'est une dictature nationaliste et socialiste.
C'est de l'ultra droite conservatrice avec de la gauche économique.
kdzhtngppx
il y a un mois
c'est ce qui me permet d'avoir une douche chaude
MesureLeCrane
il y a un mois
LichaOL
il y a un mois
Bah c'est un homme blanc qui ne vote pas a gauche (et encore ça dépend si c'est PS ça peut-être un facho)
Trouble-Faites
il y a un mois
Quelqu'un qui a un avis différent de la doxa.
Alonz73
il y a un mois
Le fascisme, par définition, c'est la volonté d'un État fort, centralisé, incarnant l'autorité, la hiérarchie et l'unité nationale. Ce n'est ni intrinsèquement de droite, ni de gauche, c'est une réponse moderne en début de siecle à la décadence du libéralisme bourgeois et à la folie égalitariste du marxisme.
Le nazisme, contrairement à ce que raconte la doxa bien-pensante, est en réalité une déclinaison socialisante du fascisme. C'est le “fascisme de gauche” dans le sens où il conserve l'État autoritaire, mais y ajoute une obsession collectiviste, planificatrice, profondément anticapitaliste, bref, étatique à outrance. Un nationalisme socialiste, comme son nom l'indique.
C'est exactement ce que dénonçait Proudhon, ce “père de l'anarchisme”, patriote, misogyne, antisémite et anti-égalitariste, qui vomissait déjà le salariat, l'assistanat et la démocratie de masse. L'homme rêvait d'un monde de producteurs enracinés, autonomes, armés, souverains. bref, des paysans à l'ancienne. Le vrai anarchisme, celui des campagnes, n'est pas celui des punks à chiens et des woke de centre-ville. C'est un anarchisme rustique, radicalement anti-État, mais profondément identitaire, enraciné, armé et conservateur.
Les paysans, ceux du cru, incarnent cette contradiction féconde : ils haïssent l'État, l'école républicaine, la paperasse et les flics… mais restent attachés à leur sol, à leur nom, à leur sang. Ce sont des “anarchistes de droite” bien plus cohérents que tous les antifas urbains qui rêvent de révolte tout en léchant les bottes du pouvoir qu'ils prétendent combattre.
Car ces antifas modernes sont les nouveaux curés. Ils traquent, dénoncent, délèguent la punition au système qu'ils prétendent haïr. Ils ne sont pas révolutionnaires. Ils sont les huissiers du nouveau clergé.
Le fascisme, au fond, n'est pas la réaction. Ce n'est pas le retour en arrière. C'est une tentative moderne de redonner du sens, de l'ordre, de l'honneur et de la verticalité dans une société gangrenée par le nivellement, l'anomie et le règne de la marchandise. Ce n'est pas l'Ancien Régime. Ce n'est pas le capitalisme dérégulé. C'est une synthèse brute entre l'autorité et la justice sociale.
Et c'est pour ça que des anarchistes comme Georges Valois (fondateur du premier parti fasciste français) ou des figures comme Jacques Doriot, ou même Maurice Barrès, ont pu revendiquer à la fois des valeurs sociales et une exigence identitaire radicale.
La confusion, c'est de croire que le fascisme est l'opposé de la gauche. Alors que le fascisme est souvent l'enfant bâtard d'une gauche déçue et d'une droite trahie.
Alors on recadre :
Le fascisme, c'est l'État fort, l'ordre, l'enracinement, l'élitisme, la nation, la transcendance.
Le nazisme, c'est une version racialiste et collectiviste du fascisme, née dans une Allemagne de gauche radicale.
Les antifas modernes sont les chiens de garde du système, les délateurs hystériques de la société de surveillance.
Et le vrai anarchisme n'est pas à Paris. Il est dans les campagnes. Armé, souverain, rustique, et profondément anti-État.
IricZImour
il y a un mois