https://www.challenges.fr/economie/j-ai-pris-dix-ans-dans-la-gueule-des-entrepreneurs-brisent-le-tabou-de-l-echec-de-leur-start-up_889341

A 27 ans, la cofondatrice de Resap Paris, une start-up spécialisée dans l'upcycling textile made in France en 2020, accuse le coup et tente désormais de remettre « à jour son système nerveux » avec des séances de Kap Kundalini, une méthode asiatique de bien-être dont l'objectif est de diffuser l'énergie corporelle.

Après avoir participé à la saison 3 de « Qui veut être mon associé ? » sur M6, travaillé avec les Galeries Lafayette, Levis et connu un chiffre d'affaires de 250 000 euros en 2023, elle a été contrainte de liquider son entreprise après de longs mois d'agonie en remerciant ses cinq salariés. Malgré un accord verbal dans l'émission avec Eric Larchevêque, Jean-Pierre Nadir et Delphine André le deal à 100 000 euros contre 21 % de Resap Paris ne se fera pas à cause d'un trop grand écart de valorisation de l'entreprise.

Je faisais des insomnies avec des réveils à 4 heures du matin et un stress permanent. J'avais l'impression d'avoir pris dix ans dans la gueule », se souvient-elle.

Comme elle, Nicolas Subra, créateur de la start-up Le Magicien Bio, aussi vu dans la saison 2 et 4 de « Qui veut être mon associé ? » a liquidé son entreprise en mars et se versait le minimum légal. « Je galérais pour me verser 1 200 euros et ça jouait sur mon mental, explique le jeune homme de 25 ans. Marc Simoncini qui avait investi 50 000 euros pour 0,01 % dans la société m'a ordonné d'arrêter lorsque je lui ai fait part de toutes les difficultés. »

Aujourd'hui, Nicolas ne peut compter sur aucune indemnisation de la part de France Travail. « J'ai vendu ma voiture donc je vais vivre sur mes économies quelque temps et au pire je retourne chez mes parents mais il faut que je retrouve une activité très rapidement », concède-t-il.

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elle a découvert la vie d'entrepreneur à la dure