Ma response au trépas de ma mère fut moult étrange et peu commune. Ambiguë grandement, presque songesque. Je me souvins d'un fait tant déraisonnable que jamais ne le confiai à nul homme ni femme, non pas mesme à mon espousée.

Une damoiselle, amie jadis de ma mère trépassée, me dist ainsi : "Avant que ne partes, viens me trouver." Lors, elle me print en sa doulce étreinte, et moult pleurs coulèrent de nos yeulx. Puis, en l'instant qu'elle me serroit le corps avec moult ardeur, me saillit un mouvement d'esprit des plus estranges : un désir charnel, bestial, furieux.

Et pourtant, ceste dame estoit en l'âge de ma mère. D'un bond me dressay, rabaissay mes chausses jusques aux genoux, et tiray dehors mon membre viril, roide comme fer. Elle en fut esbahie jusques à perdre voix. Sans mot dire, je luy mis la verge en la bouche. Elle ne dit mot ni ne s'esloigna. En trois clignements d'œil, je semay ma liqueur en sa gorge.

Puis ramentelement mes chausses, remis mon engin en sa retraite, et me fus au plus viste, accablé de honte noire. Ne revis oncques plus ceste dame.