J'ai fait une bonne école d'ingénieur et surtout un double diplôme dans une école du top 10. Les génies des maths y'en a un paquet. Mais y'en a pas tant à révolutionner les sciences.

Un sacré paquet d'entre eux se nichent dans des concepts maths qu'ils sont les seuls à comprendre et avec aucune application réelle. Par zone de confort sûrement.

Et combien d'entre eux sont de véritables autistes incapables de communiquer et de partager leur savoir ?

J'avais un exemple comme ça d'un prof chinois qui parlait pas français et à peine anglais. Il nous faisait un cours sur un réseau de neurones un peu particulier pour combiner de la physique et des filtres bref.

Personne arrivait à le comprendre. Son papier, personne l'utilise. En pratique industrielle, son truc sert à rien. Et pire que tout, le code python qu'il nous a filé pour son TP je l'ai refait de A à Z parce qu'il était infecte et incompréhensible. Des variables « a » et « b » en veux-tu en voilà un peu partout.

J'ai pas parlé de tous les polytechniciens qui partent se branler sur Black-Scholes pour faire du fric alors que l'équation ne fit pas à la plupart des observations.

Les gens qui font avancer la science ce sont les thésards et les enseignants chercheurs modestes (typiquement des gens de l'ENS) qui bossent sur les batteries solides, ou encore la cartographie du réseau sanguin avec des microbulles.

Généralement on est sur des gens passionnés, polyvalents et sympas. Très loin de beaucoup d'autistes matheux.

Les fondateurs de la licorne Alan en parlent pas mal sur leur site internet. Ils conchient les « génies désagréables ».