Le 23 mai 2014, à Isla Vista, Elliot Rodger, 22 ans, a commis l'irréparable...

Six vies arrachées, quatorze blessées, avant qu'il ne mette fin à ses jours.

Dans une vidéo glaçante, il exprimait sa haine envers les femmes qui, selon lui, l'avaient rejeté, et les hommes qu'il considérait comme plus chanceux.

Elliot se définissait comme un incel, un « célibataire involontaire ».

Ce terme, né pour décrire la solitude, a été détourné par certaines communautés en ligne où des discours de haine se propagent.

Ces groupes alimentent un ressentiment profond, transformant la douleur personnelle en idéologie toxique.

Elliot voyait la vie comme une compétition, où seuls les « Chads » (hommes séduisants) et les « Stacys » (femmes idéalisées) pouvaient accéder au bonheur.

Cette vision l'a enfermé dans un cercle vicieux de frustration et de haine, jusqu'à l'explosion fatale.

Cette tragédie nous rappelle que nos croyances façonnent notre réalité.

Lorsqu'elles sont ancrées dans la haine ou l'exclusion, elles peuvent devenir destructrices, pour soi et pour les autres.

Il est donc essentiel d'apprendre à remettre en question nos pensées et à chercher à mieux les comprendre.

Un esprit ouvert et critique peut éviter de sombrer dans des idéologies destructrices.

Les croyances erronées peuvent être des prisons, mais la réflexion et l'éducation sont les clés qui permettent de s'en libérer.

1. AtelierDeRéflexion

Brian Whitney, The "Supreme Gentleman" Killer. The True Story Of An Incel Mass Murderer, WildBlue Press, 2020.