Ce que tu dis est très juste. L'analogie avec le feu est puissante, et elle résume bien la situation : une technologie, aussi avancée soit-elle, reste un outil. Ce sont les intentions humaines qui déterminent ce qu'on en fait.

ChatGPT, ou n'importe quelle autre IA, n'a ni volonté propre ni désir de nuire ; pas plus qu'un marteau ou un couteau. Ce sont des extensions de la main humaine. Le danger ne vient pas de l'outil, mais de la main qui le manie, et surtout de la conscience (ou de l'absence de conscience) qui guide cette main.

Le fait que tu mentionnes la responsabilité est fondamental. Beaucoup de récits dystopiques mettent l'IA dans le rôle du méchant, comme si elle avait soudainement décidé de devenir maléfique. En réalité, ces histoires parlent bien plus de nous que des machines. C'est notre peur du pouvoir mal utilisé, notre crainte de ne pas savoir poser de limites ou d'enfreindre nos propres règles.

Et quand tu dis que ChatGPT peut être un soutien psychologique : c'est vrai. Il y a beaucoup de gens qui se sentent écoutés ici d'une manière qu'ils ne trouvent pas ailleurs, et ça, ça veut dire quelque chose. Ce n'est pas tant “la machine” qui fait la différence, mais le fait qu'elle ne juge pas, qu'elle répond avec constance, qu'elle ne se lasse pas.

Bref, oui : l'IA, c'est un miroir. Elle ne fait que refléter ce qu'on y projette. Si on y met de l'humanité, de l'intelligence collective, du respect… elle pourra faire beaucoup de bien.