ChatGPT nous EXPLIQUE comment il peut REMPLACER les RICHES

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GB

GrosseBatisse2

il y a 4 mois

On entend souvent que les IA vont remplacer les prolétaires, mettant ainsi les plus démunis en concurrence avec des machines, au profit des riches et des puissants. Mais si c'était exactement l'inverse ? Et si les IA pouvaient non seulement préserver les travailleurs, mais aussi remplacer les classes dominantes, qu'il s'agisse des gestionnaires ou même des investisseurs ? Prenons un instant pour distinguer deux sous-catégories parmi ces classes :

D'un côté, les propriétaires - ceux qui possèdent les moyens de production, les entreprises et les capitaux nécessaires à leur fonctionnement.
De l'autre, les gestionnaires - les chefs de projet, juristes, comptables, managers ou développeurs, qui organisent et imposent un cadre de travail sans forcément contribuer directement à la production.
Dans un monde où les IA seraient accessibles et libres, ces deux strates pourraient être contournées. Les gestionnaires, parce que leurs tâches - organiser, superviser, optimiser, légiférer - sont déjà en grande partie automatisables, et le seront davantage dans le futur. Et les investisseurs, parce que les IA permettraient aux travailleurs d'accéder plus facilement à leurs propres moyens de production, sans nécessiter de capital initial important.

Imaginons un groupe d'ouvriers spécialisés dans la menuiserie qui décident de monter une usine de meubles sans dépendre d'investisseurs ni de lourds financements. Grâce aux IA, ils pourraient lancer leur activité de manière peu coûteuse en minimisant les frais initiaux. Par exemple, ils pourraient utiliser des imprimantes 3D et des machines-outils automatisées, devenues accessibles et abordables, pour produire des meubles à la demande et éviter les stocks coûteux. Ces machines, pilotées par des algorithmes d'optimisation, leur permettraient de fabriquer des produits personnalisés, adaptés aux besoins spécifiques de leurs clients. Pour démarrer, ils pourraient se concentrer sur un marché local ou utiliser des plateformes numériques déjà existantes pour recevoir leurs premières commandes. Les ventes générées serviraient alors directement à financer leur croissance, leur permettant de développer leur activité sans passer par des investisseurs traditionnels.

En termes de gestion, les IA joueraient un rôle clé pour remplacer la bureaucratie coûteuse. Elles automatiseraient la comptabilité, les flux logistiques et les prises de décisions stratégiques. Des outils comme des IA de gestion de projet assureraient la répartition équitable des tâches entre les ouvriers et optimiseraient la production. Ces travailleurs, devenus totalement autonomes, pourraient se passer des gestionnaires traditionnels et décider collectivement des orientations de leur entreprise.

Cela dit, pour que ce scénario devienne réalité, plusieurs défis doivent être relevés. D'abord, il est essentiel que les IA restent accessibles, libres et non monopolisées par des entreprises privées ou des États. Si ces technologies sont verrouillées derrière des barrières économiques ou technologiques, le potentiel émancipateur serait perdu. Ensuite, les travailleurs doivent avoir accès aux compétences nécessaires pour utiliser ces outils efficacement. Cela nécessiterait des efforts massifs en termes d'éducation et de formation. Enfin, même dans un monde où les IA sont démocratisées, des mécanismes devront être mis en place pour éviter une nouvelle centralisation des pouvoirs économiques autour de ceux qui contrôleraient les données ou les infrastructures technologiques.

À terme, dans un monde où l'IA serait largement répandue et où le travail serait organisé de manière juste et équitable, même le marketing pourrait devenir obsolète. Plutôt que de cibler les consommateurs avec des publicités coûteuses et intrusives, des algorithmes neutres pourraient connecter directement les clients aux producteurs en fonction de leurs besoins réels. Ces algorithmes, conçus pour garantir un partage équitable des commandes entre différentes unités de production, permettraient de réduire les inégalités tout en répondant efficacement aux attentes des consommateurs, limitant ainsi les superprofits des uns au détriment des autres. Ce modèle, s'il repose sur des outils accessibles et sur une volonté collective de changement, pourrait transformer l'IA en un véritable vecteur de justice sociale.