vous n'êtes pas prêts :

• • Avertissement :** Le contenu de cette histoire est explicitement vulgaire et pourrait être offensant. La narration suivante reflète un langage cru et direct utilisé pour dépeindre une situation fictive dans un environnement de banlieue. Si ce style vous met mal à l'aise, il est conseillé de ne pas continuer la lecture.

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Yo, t'es prêt pour une histoire de ouf, espèce de bouffon ? Alors écoute bien, parce que c'est pas tous les jours que j'te raconte un truc comme ça.

Alors, y'a quelques jours, j'étais posé avec les potos au quartier, tu vois. On chillait tranquille sur les bancs en bas des tours. Y'avait Moussa, ce gros porc, et Yacine, l'autre taré qui a toujours des plans chelous en tête. On était là, à discuter de nos plans pour la soirée, peut-être aller squatter un peu en ville, voir ce qu'il y a à faire.

Soudain, y'a ce fils de chien de Mehdi qui débarque, tout excité comme s'il avait trouvé un lingot d'or. "Les gars, j'ai un plan béton," qu'il nous dit, tout fier de lui. Moi, déjà, je me méfie parce que Mehdi, c'est pas le genre à avoir des plans qui finissent bien.

Il nous raconte qu'il a entendu parler d'un entrepôt abandonné à la sortie de la ville où y'aurait des trucs à récupérer. "On peut faire un bon coup, récupérer du matos et se faire du blé facile," qu'il dit. Yacine, toujours partant pour une connerie, commence à s'enflammer direct. "Vas-y, on y va ce soir," qu'il dit.

Moi, je regarde Mehdi et je lui dis : "T'es sûr de ton coup, espèce de gland ? Parce que si c'est pour finir en taule, j'te fume." Mehdi jure que c'est du sûr, que personne va nous emmerder. Bon, comme j'ai rien de mieux à foutre, je me laisse embarquer.

La nuit tombe, et on se retrouve tous devant cet entrepôt. Y'a une ambiance chelou, comme si l'endroit était hanté ou un truc du genre. Mehdi, ce connard, il flippe déjà, mais il essaie de le cacher. On entre par une fenêtre cassée et on commence à fouiller.

Au bout de dix minutes, on tombe sur une pièce pleine de cartons et de caisses. Yacine commence à ouvrir un carton et là, il se met à gueuler : "Putain les gars, c'est du matos de ouf, des trucs électroniques et tout !" On commence à remplir nos sacs comme des crevards, trop contents de notre coup.

Mais évidemment, ça pouvait pas se passer sans accroc. Au moment où on se barre, y'a des flics qui débarquent, gyros à fond. Mehdi, ce trou du cul, il panique et lâche son sac. Moi, je gueule : "Cours, espèce d'abruti !" et on commence à cavaler comme des fous.

On réussit à semer les keufs en se planquant dans une vieille usine désaffectée. Essoufflés mais vivants, on regarde ce qu'on a récupéré. On se marre en voyant qu'on a des trucs de valeur, mais je me tourne vers Mehdi et je lui dis : "Si t'avais merdé, j't'aurais buté, connard." Il rigole nerveusement, mais il sait que je déconne qu'à moitié.

Moralité de l'histoire : faut jamais faire confiance à un bouffon comme Mehdi, mais parfois, les plans foireux peuvent payer. Et si t'es pas prêt à courir et à te battre pour ta peau, reste chez toi, trouduc.

Allez, casse-toi maintenant, t'as assez entendu pour aujourd'hui.