Comment la Chine domine l’industrie automobile
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Mise à jour: il y a 5 jours
RoyDesSinges5
il y a 5 jours
Concurrence acharnée
Dans cette course se sont invités les nouveaux géants des technologies chinois. C'est le cas de Xiaomi, connu pour ses smartphones et ses trottinettes, qui a lancé, en mars 2024, une voiture dont les lignes évoquent celles des Porsche. Les critiques se sont demandé s'il était possible de s'inventer ainsi constructeur automobile : après tout, Apple a passé une décennie à réfléchir à lancer une voiture, avant d'abandonner en 2024. Mais Lei Jun, le patron star de Xiaomi, a réussi à en écouler plus de 130 000 unités entre mars et décembre 2024, et vise 300 000 pour 2025.
A cette liste s'ajoute une marque qui constitue une catégorie à part entière. BYD domine 32 % des ventes de véhicules électriques et hybrides en Chine et est devenu la référence. Le groupe de Shenzhen a trente ans d'expérience dans les batteries, plus de vingt dans l'automobile, ce qui donne confiance aux consommateurs qui savent bien qu'acheter une nouvelle marque est un pari, car toutes ne survivront pas.
Beaucoup semblent vouées à disparaître. Le consultant Lei Xing, ex-rédacteur en chef de China Automotive Review, prédit un « bain de sang » lorsque le marché va se consolider. La guerre des prix fait rage, rendant très difficile de dégager des marges. Neta, une marque fondée en 2018 et soutenue par des gouvernements locaux, dont la ville de Yichun, dans le centre de la Chine, où elle a un site de production, a ainsi suspendu le travail dans l'une de ses usines et, croulant sous les dettes, est au bord du gouffre.
RoyDesSinges5
il y a 5 jours
Fortes ambitions à l'international
L'accélération est due notamment aux politiques publiques. La Chine, premier émetteur de gaz à effet de serre de la planète en raison de sa dépendance au charbon, a fait de sa transition énergétique une priorité politique. Les achats d'automobiles électriques et hybrides ont été fortement subventionnés. A cela s'ajoute une course entre les villes et provinces : chacune veut son usine d'automobiles, avec les emplois et la reconnaissance qu'elle apporte.
Les autorités ont constaté qu'en retour cette politique a permis d'asseoir la progression des acteurs chinois dans le secteur, amenant un retournement de marché d'une ampleur historique. Pendant longtemps, les Chinois ne voulaient acheter que des marques étrangères, contraintes, pour vendre dans le pays, de s'adosser à des groupes étatiques locaux. Ceux-ci ont vécu sur la rente, et la Chine n'est jamais sortie de son retard historique dans le moteur à essence.
L'avènement de l'électrique a tout changé. Désormais, les groupes occidentaux courtisent les acteurs chinois pour apprendre d'eux. Stellantis a annoncé, en septembre 2024, un accord avec une marque de Hangzhou, Leapmotor. Le cinquième groupe automobile mondial facilitera son arrivée en Europe en échange de son expertise dans l'architecture informatique. En 2023, Volkswagen avait déjà annoncé un accord avec un constructeur électrique chinois, XPeng.
Conséquence de cette percée chinoise, les constructeurs étrangers sont très chahutés. Volkswagen, qui a été dépassé par BYD en 2023 comme marque la plus vendue de Chine après quinze années de domination, s'est débarrassé d'une usine dans la région sensible du Xinjiang et des plans de fermeture ont été évoqués sur deux autres sites, à Nankin et Ningbo.
Les constructeurs chinois, eux, nourrissent de fortes ambitions à l'international, ce qui suscite d'importantes tensions diplomatiques. Avant même le retour au pouvoir du président américain, Donald Trump, et le déclenchement de la guerre commerciale, Joe Biden a imposé, en mai 2024, 100 % de taxes sur les véhicules électriques chinois, leur fermant de fait la porte. L'Union européenne, de son côté, a adopté, en octobre 2024, des taxes différenciées selon les marques chinoises (jusqu'à 35 % du prix du véhicule). Pour le nouveau géant BYD, c'est 17 %. Une barrière qui ne semble pas infranchissable, tant son ascension, comme celle de toute l'industrie automobile chinoise, semble inexorable.
RoyDesSinges5
il y a 5 jours
Laa_Poukave
il y a 5 jours
RoyDesSinges5
il y a 5 jours
C'est de la merde à bah coût le seul domaine où les chinois sont bon c'est fabriqué pour des marques mondialement connus comme tesla Apple et co
Tellement de la merde que les occidentaux sont obligés de les taxer à tout va car ils ont peur de leur concurrence
Laa_Poukave
il y a 5 jours
Tellement de la merde que les occidentaux sont obligés de les taxer à tout va car ils ont peur de leur concurrence
Bah ça fait diminuer les ventes normale après quand tu teste la qualité, c'est vraiment très moyen
Ta cas aller voir les test routier sur ytb ou les sites automobiles spécialisés, si c'est moins chère c'est qu'ils ya une raison c'est juste pour faire de la ventes
Ils sont très loin d'avoir le niveau des allemands ou des asiatique comme le Japon et la Corée, même pour dépasser Apple Samsung reste derrière
Alors niveau automobiles ou autres ils faudra du temps pour les surpasser
RoyDesSinges5
il y a 5 jours
Bah ça fait diminuer les ventes normale après quand tu teste la qualité, c'est vraiment très moyen
Ta cas aller voir les test routier sur ytb ou les sites automobiles spécialisés, si c'est moins chère c'est qu'ils ya une raison c'est juste pour faire de la ventes
Ils sont très loin d'avoir le niveau des allemands ou des asiatique comme le Japon et la Corée, même pour dépasser Apple Samsung reste derrière
Alors niveau automobiles ou autres ils faudra du temps pour les surpasser
Le made in japan avait aussi mauvaise réputation à une époque
RoyDesSinges5
il y a 5 jours