Pavé où je vais raconter ma vie en approche. Si je me confie en ce moment, c'est que je suis vraiment désespéré ahi.

Dès mon plus jeune âge, je ne tournais pas rond. Mes parents me négligaient au profit de ma soeur et moi j'étais violent avec mes camarades de maternelle : je les frappais sans raison, ça me faisait juste plaisir. Face à cela, les professeures ont menacé de me faire redoubler la petite section (non ce n'est pas une blague) en pensant que j'étais autiste avec une déficience intellectuelle mais finalement on a trouvé un compromis (aller voir un psy temporairement avec lequel je refusais formellement de communiquer) et je suis passé à l'année suivante.

Mais les soucis ne faisaient que commencer : au fil des années, je devenais de plus en plus violent avec mon entourage mais ce n'est pas tout. À ça s'est aussi ajouté une recherche maladive d'attention (aussi bien positive que négative) et une paranoïa grandissante. Pour ces raisons, mes parents se sont mis à m'ignorer et m'ostraciser car ils ne voulaient pas s'embêter avec moi.

À partir de là, c'était la boucle : je parais amical donc je m'intègre à un groupe de personnes (je suis comme marrant et assez beau donc ça aide), tout se passe bien au début, puis j'ai l'impression qu'on me délaisse, qu'on ne me donne l'attention voulue (j'en demande souvent beaucoup), je commence à trouver à analyser leurs moindres mots, faits et gestes et tout porte à croire, j'en deviens même convaincu, qu'ils me détestent en secret, qu'ils complotent contre moi et toute autre fantaisie du genre.Alors je les confronte, ne les crois pas, m'énerve contre eux, les insulte, en vient aux mains, bref je perds la raison.

Après avoir brisé toutes ces relations prometteuses avec brio, je me convaincs que j'avais totalement raison et que j'ai bien fait. Mais la réalité finit par me rattraper que j'ai encore fait n'importe quoi, j'ai encore détruit quelque chose (je ne suis bon qu'à ça), je me maudis et n'ose plus jamais entrer en contact avec mes anciens amis de honte.
J'ai encore brisé deux relations amicales récemment (j'ai aussi eu quelques relations romantiques mais ce n'était pas glorieux non plus), me voilà actuellement seul : j'ai détruit toute relation sociale autour de moi et je doute de mon orientation en prime.

La seule chose qu'il me reste à faire est devenir un déchet pour le restant de mes jours. Je sais que je devrais consulter un professionnel au fond de moi mais je n'arriverai jamais à leur faire confiance ni même à me convaincre de prendre rendez-vous (ou bien est-ce simplement de la lâcheté ? Je ne le saurais probablement jamais).
Et même mon titre est malhonnête : ce n'est pas la paranoïa ou tout autre trouble mental qui ont détruit ma vie, c'est moi et moi seul qui suit le responsable en n'ayant rien fait pour les enrayer.

Merci à ceux qui ont lu.

Vous lisez sûrement.

Va parler à un psychiatre

je suppose que t'avais pas de grand frère pour te casser les jambes quand tu faisais le con, pas de figure vraiment autoritaire, digne d'être crainte et respectée

aussi tes parents étaient mous avec toi je suppose? (jamais de vrais chatiment)