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La simple présence de populations migrantes génère des flux financiers liés aux aides sociales, aux dispositifs d'hébergement, et aux associations d'accompagnement. Ces dépenses, souvent financées par les collectivités ou l'État, sont réinjectées dans l'économie locale. Par exemple, les aides perçues par les migrants (hébergement d'urgence, prestations sociales, etc.) sont généralement dépensées rapidement et localement, soutenant ainsi les commerces de proximité, les services de base ou certains secteurs comme l'alimentaire et le textile.

Ensuite, la gestion même de l'immigration mobilise des acteurs économiques variés : associations, travailleurs sociaux, professionnels de santé, enseignants, etc. Cette activité génère de l'emploi et stimule certains secteurs économiques, notamment dans les villes où les infrastructures d'accueil sont importantes.

Enfin, même les réseaux informels liés aux migrants (entraide communautaire, échanges de biens et services, travail non déclaré) contribuent à l'économie urbaine. Ces circuits parallèles peuvent indirectement soutenir des activités plus formelles en ville.

En résumé, même sans participation directe des migrants à l'économie classique, leur présence mobilise des ressources qui circulent dans les villes et alimentent différents secteurs, créant un effet de ruissellement économique.