Contre le harcèlement de rue, le fulgurant succès du sifflet… « repousse relou »

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SonicDebout

il y a 6 mois

À Caen (Calvados), Quentin Duteil, un modéliste 3D, a conçu un sifflet d'alarme en plastique imprimé grâce à son imprimante 3D, et les commandes affluent de partout en France et même à l'international. Ce sifflet, surnommé le « repousse relou », devient un outil populaire dans les bars, soirées et discothèques, notamment auprès des Caennaises.

Malgré sa petite taille, ce sifflet est un puissant dispositif d'alarme destiné à lutter contre le harcèlement de rue. Son concept est simple : il possède une double sortie d'air qui génère deux sons distincts, à la fois stridents et vibrants, comme l'explique son concepteur Quentin Duteil. En plus d'être modéliste 3D pour des laboratoires dentaires, il produit ces sifflets sur son imprimante 3D, en réponse à un besoin croissant de sécurité dans les espaces publics

Le sifflet, vendu à son coût de revient d'un euro pièce, a rapidement gagné en popularité
. « J'ai trouvé les plans de ce sifflet en ligne, et j'ai tout de suite pensé que cela pouvait être utile aux femmes, souvent victimes de harcèlement nocturne. J'ai d'abord fabriqué quelques exemplaires pour des amies, puis en en apportant dans des soirées et festivals, ils se sont rapidement écoulés. C'est devenu viral très vite », raconte Quentin.

Les témoignages de satisfaction ne manquent pas, comme celui de Capucine, utilisatrice du sifflet : « Je ne l'ai pas encore utilisé, mais le simple fait de l'avoir sur moi est rassurant. C'est un objet qui répond à un besoin réel. » Ce besoin se traduit par une augmentation des commandes, avec des demandes venant de toute la France et même de l'étranger.

Ce succès fulgurant a surpris Quentin, qui jongle entre son travail à plein temps et la fabrication des sifflets. « Je prépare les commandes le soir et la nuit, avec l'aide de ma compagne et de quelques amis. C'est devenu un vrai raz-de-marée ! »

Pour répondre à cette demande, Quentin a dû ajuster son offre tout en restant fidèle à ses principes. « Je ne veux pas tirer profit de ce projet. Vendre un objet qui sert le bien commun ne me semble pas éthique. J'ai donc fixé un minimum de commande de 10 sifflets, facturés à un euro pièce, correspondant au coût de revient. »

Ce sifflet d'alarme, simple mais efficace, continue de gagner en notoriété, offrant un outil supplémentaire pour lutter contre le harcèlement de rue.

https://policeetrealites.com/2024/10/21/%f0%9f%87%ab%f0%9f%87%b7-contre-le-harcelement-de-rue-le-fulgurant-succes-du-sifflet-repousse-relou/

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SonicDebout

il y a 6 mois

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